MJ NEBREDA
Artiste d'origines vénézuélienne et péruvienne basée à Miami, MJ Nebreda est un talent en pleine explosion au sein de la génération montante d'artistes club queer. S'inspirant d'un large éventail de genres, dont le reggaeton, la raptor house, le dembow, la guaracha et la cumbia, elle fait bouillonner le dancefloor et affole les médias de Pitchfork à NME. Son premier album intitulé Arepa Mixtape est sorti en septembre 2023 et un nouvel EP en collaboration avec Danny Daze en 2024. > Lire la suite
THE MURDER CAPITAL
The Murder Capital dévoile Blindness, un troisième album brûlant d’urgence et de clarté, né d’un besoin vital d’aller droit au but. Enregistré en trois semaines à Los Angeles sous la houlette du producteur John Congleton, l’album privilégie l’instant, le brut, le non-prémédité. Pas de démos, juste des captures sur dictaphone pour conserver l’énergie initiale. Onze titres qui foncent tête baissée, à l’image de "Can’t Pretend to Know", premier single à la tension électrique. Le groupe y explore l’intime, le politique, les fêlures de l’enfance, les liens brûlés entre foi, amour et identité. McGovern, frontman habité, chante la confusion patriotique, la dilution des mots, la perte et l’espoir, notamment sur des morceaux comme "Love of Country", "Death of a Giant" ou "Trailing A Wing", né en dernière minute d’un sursaut d’inspiration et d’un éclat de tension en studio. Après un deuxième album né dans l’isolement et un contexte tendu, Blindness signe une réconciliation : entre les membres, dispersés entre l’Irlande, Berlin et Londres, mais soudés par la création ; entre le groupe et son essence, retrouvée sur scène fin 2023, puis dans l’écriture collective de 12 morceaux en 10 jours. C’est une œuvre qui résonne comme un cri libérateur, porté par la sincérité, la rage et la poésie brute. Avec une tournée aux côtés de Pearl Jam et Nick Cave en perspective, The Murder Capital s’affirme comme l’un des groupes les plus intenses et pertinents de sa génération. > Lire la suite
PROJECTOR
Depuis sa formation en 2018, le groupe de Brighton creuse le sillon d’un post-punk frénétique et n’hésite pas à donner la priorité à l’ampleur sonore et à une attitude expérimentale à l’égard de la pop. Le premier album de Projector, « Now When We Talk It’s Violence”, fait le pont entre des expérimentations arty, l’agressivité du punk. Tantôt versé dans le brutalisme sombre et industriel de Joy Division ou dans une pop libre et brillamment composée, non sans rappeler Interpol ou The Organ, l’album empile des climax qui chancellent, véritable écrin pour les voix entrelacées de Lucy Sheehan et Edward Ensbury. > Lire la suite
ROBERT FINLEY
À 69 ans, Robert Finley revient plus en forme que jamais avec Black Bayou, son troisième album pour le label Easy Eye Sound. Toujours épaulé par Dan Auerbach à la production – ici accompagné de Patrick Carney (The Black Keys) et de G. Love à la batterie – Finley déploie sa voix rocailleuse et flamboyante sur un disque habité par les marais de Louisiane, entre blues rugueux, soul moite et funk brut. Entouré de musicien·es d’exception, et même rejoint par sa fille et sa petite-fille aux chœurs, le chanteur livre un album profondément ancré dans ses racines, nourri de récits de jeunesse, de souvenirs de voyage et de légendes locales. On y croise des amours portuaires, des alligators, des grooves épais et une âme indomptable. Finley, devenu star tardive après avoir perdu la vue et percé dans la soixantaine grâce à America's Got Talent et à ses albums précédents (Goin' Platinum!, Sharecropper’s Son), incarne ici plus que jamais la figure du bluesman authentique. Black Bayou sonne comme une célébration : celle d’un homme qui a traversé les tempêtes et en ressort incandescent. > Lire la suite
John Maus
John Maus est un musicien et compositeur américain né le 23 février 1980 à Austin dans le Minnesota. Passionné de musique depuis son plus jeune âge, Maus s’est fait connaître pour son style unique et un son innovant.Bien que fortement ancré dans la synth-pop, il a réussi à transformer le minimalisme froid qui la caractérise en créant un langage musical chargé de sens infini (il est Docteur en Philosophie Politique !), de grâce authentique et d’humour absurde au fil de plusieurs albums majeurs depuis 2006. Sa musique est éminemment changeante, souvent qualifiée de rétro-futuriste en raison de l’utilisation de boîtes à rythmes des années 80 et de sons de synthé, mais l’œuvre de John est bien plus personnelle que ce que pourrait laisser penser cette évocation nostalgique. Les chansons de John Maus ont une qualité cinématographique, parvenant à évoquer du pathos à travers des lignes de basse propulsives, des arpèges qui se prolongent, et bien sûr, sa voix profondément résonnante. Alors que Moroder a contribué à définir le territoire, Maus s’intéresse davantage à trouver une cadence à travers son amour de la polyphonie de la Renaissance et des expérimentations du post-punk. Artiste aussi énigmatique que talentueux, il continue de repousser les limites et de créer un son distinct auquel des auditeurs du monde entier sont profondément sensibles. En plus de son travail solo, John Maus a collaboré avec d’autres musiciens et artistes notables. Ses collaborations lui ont permis d’explorer de nouvelles avenues créatives et d’élargir ses horizons musicaux. Qu’il se produise en live ou qu’il enregistre en studio, la passion de Maus pour la musique transparaît dans chaque note que cet « homme hors du temps » joue en tentant de donner un sens à l’inhumanité de notre monde, et avec la force puissante qui anime à la fois ses chansons et sa personne. > Lire la suite