Slaves
Prenez deux anglais blasés par la grisaille et le quotidien en banlieue, ajoutez-y un chant enragé flirtant avec le spoken word et saupoudrez d’une rythmique répétitive et brutale. Secouez jusqu’à ce obtenir un joyeux pogo devant la scène. Si vous étiez présents à la 3e édition de TINALS en 2015 vous pensez surement à Sleaford Mods. Bien vu mais ce n’est pas exactement là où l’on veut en venir… Gardez les deux premières lettres, retirez une vingtaine d’année aux deux trublions et vous obtiendrez Slaves. Des riffs garage, un batteur sauvage dispensé de tee-shirt et de tabouret (!), deux voix, une énergie punk et une volonté de jouer fort et s’amuser. Voila la recette d’Isaac Holman et Laurie Vincent pour faire bouger la foule. On doute que vous restiez statiques très longtemps ! > Lire la suite
Shugo Tokumaru – Concert Jeune Public
A voir Shugo Tokumaru bidouiller la centaine d’instruments qu’il possède – dont nombre de jouets –on aurait vite fait de le ranger dans la même catégorie lo-fi que Daniel Johnston. Raté : s’il partage son sens du songwriting, ses chansons à la production irréprochable sont plus proches du fourmillement sonore des Flaming Lips et de la grâce de Sufjan Stevens. Bonus : après avoir longtemps bricolé l’entièreté de ses disques dans son coin, Tokumaru s’est aujourd’hui entouré de musiciens (dont le batteur de Deerhoof) pour un album qui sonne comme l’aboutissement d’une carrière de près de 15 ans. Le tout dans sa langue natale, le japonais. > Lire la suite
Shugo Tokumaru
A voir Shugo Tokumaru bidouiller la centaine d’instruments qu’il possède – dont nombre de jouets –on aurait vite fait de le ranger dans la même catégorie lo-fi que Daniel Johnston. Raté : s’il partage son sens du songwriting, ses chansons à la production irréprochable sont plus proches du fourmillement sonore des Flaming Lips et de la grâce de Sufjan Stevens. Bonus : après avoir longtemps bricolé l’entièreté de ses disques dans son coin, Tokumaru s’est aujourd’hui entouré de musiciens (dont le batteur de Deerhoof) pour un album qui sonne comme l’aboutissement d’une carrière de près de 15 ans. Le tout dans sa langue natale, le japonais. > Lire la suite
Show me the body
DU HIP-HOP PUNK AVEC DU BANJO. Notre enthousiasme est tel qu’on se permet des majuscules. Parce que nous aussi, on est un peu punk. Loin d’être un simple concept neo-post-branchouille, les new-yorkais font très forts : croiser les Beastie Boys, Sonic Youth et Death Grips en affirmant une identité folle. Une identité ultra fun, bruyante et prétexte au défouloir général. Une identité poussée à son paroxysme, lorsque les garçons refusent de jouer pour Coachella (avant d’accepter finalement un set de 25 minutes pour pouvoir joindre Los Angeles dans le même temps et participer à un concert destiné à la jeunesse LGBT sans abri). Banjo vie. > Lire la suite
Royal trux