Peacers
Alors que la plupart des héros de la scène de San Francisco ont déserté la ville pour Los Angeles, les membres de Peacers y vivent toujours. Ce super-groupe ravive à lui seul le frémissement qui agitait Frisco vers 2010 : on y retrouve des membres de Sic Alps, Fresh & Onlys, ou encore Thee Oh Sees. Peacers fait du garage comme on en faisait à l’époque : des mélodies pop, un jonglage constant entre des guitares acoustiques lo-fi et une fuzz bien crado. Comme d’habitude, Ty Segall n’est jamais bien loin : c’est lui qui se colle à la production ici. > Lire la suite
Les Grys-Grys
Si on s’en tient à leur look et leur coupe de cheveux, Les Grys-Grys témoignent d’une influence très rock sixties, Byrds, Kinks et autre Yardbirds en tête. Ajoutez à cela un son sauvage, une gestuelle plus garage, une énergie feel-good et laissez traîner quelques bières (c’est un minimum) dans les environs et surtout sur scène, et vous aurez une petite idée de ce que peut proposer cet explosif groupe montpelliérain. > Lire la suite
Johnny Mafia
Mine de rien, la France est en train de se construire un sérieux passif en matière de garage. Jay Reatard ? Bordeaux a Magnetix. Thee Oh Sees ? La Bretagne compte des dizaines de petits génies dans le même genre-mais-pas-que. Ty Segall ? Le département de l’Yonne a désormais Johnny Mafia et l’on espère franchement que ces derniers auront une discographie aussi riche que le blondinet de San Francisco, tant les premières sorties du groupe ont tout pour plaire. Au programme : tubes aux mélodies immédiates, attitude slacker et un fort ancrage dans la décennie qui a vu grandir ses membres - les années 90. > Lire la suite
Johnny Mafia
Mine de rien, la France est en train de se construire un sérieux passif en matière de garage. Jay Reatard ? Bordeaux a Magnetix. Thee Oh Sees ? La Bretagne compte des dizaines de petits génies dans le même genre-mais-pas-que. Ty Segall ? Le département de l’Yonne a désormais Johnny Mafia et l’on espère franchement que ces derniers auront une discographie aussi riche que le blondinet de San Francisco, tant les premières sorties du groupe ont tout pour plaire. Au programme : tubes aux mélodies immédiates, attitude slacker et un fort ancrage dans la décennie qui a vu grandir ses membres - les années 90. > Lire la suite
Goat Girl
Il y a tout de même quelque chose d’ironique à voir autant de hype autour d’un groupe aussi mal à l’aise avec l’époque dans laquelle il vit. Alors que le quatuor se dit « dégouté de la race humaine » sur leur premier single – celui-là même qui déclenchera l’euphorie d’internet et des labels – ses membres se tiennent le plus à l’écart possible des codes à respecter aujourd’hui et restent très attachés à une éthique DIY. On se gardera donc d’en faire des tonnes à leur sujet pour ne pas les froisser, mais leur garage lancinant évoque autant ce qu’il se passait vers Seattle dans les années 90, que le post-punk d’aujourd’hui. > Lire la suite