The growlers
Plus de dix ans que le psych-surf-garage de The Growlers suscite les métaphores les plus lourdes : leur dernier album « sent bon l’été », on « se croirait à la plage », etc. Pourtant leur musique nous évoque bien plus qu’une amourette de vacances : il faudrait être un gros dur pour que la voix de Brooks Nielsen ne vous mette pas le cœur en pièce. Au fil des disques, les Growlers ont enrichi leur surf music à la cool à grand renfort de synthés dès « Chinese Foutain » (2014), désormais totalement assumés avec « City Club » (2016). C’est d’ailleurs Julian Casablancas – un gars qui s’y connait en synthés – qui est aux manettes sur ce dernier album dont les mélodies nous font toujours autant d’effets. > Lire la suite
The coathangers
The Blind shake
Déflagration sonore attendue sur le festival avec ce trio américain originaire de Minneapolis. Emmené par les fréres Blaha, The Blind Shake est une redoutable machine de guerre Garage punk. Castle Face ( le label de John Dwyer) et Goner ne s'y sont pas trompés en signant leur deux derniers albums. Ce dernier, "Celebrate Your Worth" produit par Chris Woodhouse est disons le clairement: une pépite qui aligne tubes sur tubes! Avec des mélodies imparables, des rythmiques implacables : ils nous mettrons le feu sur la piste ! . > Lire la suite
Spring King
Passer de sa chambre aux salles combles en quelques mois c’est ce qui est en train d’arriver aux gamins de Spring King, tout comme l’illustre leur clip « Rectifier ». Le groupe issu de la scène garage de Manchester est tout simplement qualifié de « nouveau groupe le plus excitant d’Angleterre ». Ok là vous vous dites un de plus cette semaine ! Alors oui ils font du garage rock mais teinté de pop et avec fougue et envie, si bien que le chanteur batteur lutte pour demeurer assis à taper tout en s’étranglant en chantant. Adoubé par Zane Lowe de la BBC, chauffé à tourner avec Courtney Barnett , le groupe est désormais prêt à vous cracher aux oreilles leur morceaux exaltés. > Lire la suite
Shugo Tokumaru
A voir Shugo Tokumaru bidouiller la centaine d’instruments qu’il possède – dont nombre de jouets –on aurait vite fait de le ranger dans la même catégorie lo-fi que Daniel Johnston. Raté : s’il partage son sens du songwriting, ses chansons à la production irréprochable sont plus proches du fourmillement sonore des Flaming Lips et de la grâce de Sufjan Stevens. Bonus : après avoir longtemps bricolé l’entièreté de ses disques dans son coin, Tokumaru s’est aujourd’hui entouré de musiciens (dont le batteur de Deerhoof) pour un album qui sonne comme l’aboutissement d’une carrière de près de 15 ans. Le tout dans sa langue natale, le japonais. > Lire la suite