WhoMadeWho
Le NME se posait la question en 2007 : « Qu'arriverait-il si les WhoMadeWho devenaient vraiment sérieux ? » C'est à cette période que le trio danois composé de Tomas Høffding, Jeppe Kjellberg et Tomas Barfod, alors qu'il n'avait sorti qu'un album, avait été sélectionné pour faire l'ouverture du festival de Benicassim, remplaçant au pied levé les Klaxons, retardés par leur avion. Bondissant sur la scène en portant des costumes de squelettes, ils crièrent : « Salut, nous sommes les Klaxons ! Du Danemark ! » Six ans plus tard, leur cinquième album n'est pas seulement l'oeuvre d'un groupe qui devient effectivement sérieux, mais surtout un des meilleurs albums de dance indé de ces dernières années. Le trio danois est en effet revenu aux fondamentaux des premiers albums : des arrangements inventifs, des mélodies vibrantes pour ensuite les transformer en vraies chansons. Pour Jeppe, chanteur et guitariste du groupe, « Je pense que la différence principale, c'est que 'Brighter' comportait beaucoup de claviers, mais sur 'Dreams', j'ai passé plus de temps à jouer de la guitare. Nous venons du monde de la dance, et c'est et restera l'essence du groupe, mais cet album a une énergie différente de celle de 'Brighter', c'est moins club dans le mix, c'est plus chaud et tendre. C'est toujours très sexy et funky, mais moins intimidant ou agressif musicalement. » > Lire la suite
Vundabar
À This Is Not A Love Song, en plus de programmer des supers groupes, on vous aide à vous reconvertir dans votre vie professionnelle. Idée du jour : vous montez un bistro avec votre meilleur pote d’enfance, avec comme doux nom sur la devanture : « Au Vundabar ». Blague mise à part encore une fois, Vundabar creuse là où on pensait avoir déjà atteint la barysphère (expression savante utilisée communément par l’équipe du festival pour désigner le noyau de la Terre). Comprendre par cela : le duo de Boston s’acharne à proposer quelque chose de novateur dans le garage rock nineties ! Et ça marche ! Ambiance électrique mais mélodie pop, Vundabar réussie là où tant d’autres ont échoué : un rock crasseux en apparence mais emprunt d’un certain sens de l’écriture. Une multitude de bonnes raisons pour ouvrir un bar donc ! > Lire la suite
The Glitch Mob
Il y a 4 ans, The Glitch Mob sortait « Drink The Sea ». Premier album du trio californien et premier succès fulgurant. Coachella, Loollapalooza, le groupe laisse entrevoir au monde entier toute sa maitrise en terme d’électronique dance floor, sous fond de tempo hip-hop et de machines triturées. D’autres boivent la tasse, chez Glitch Mob on boit la mer. Bah ouais. 4 ans d’attente pour pondre « Love Death Immortality », second essai qui s’annonce déjà comme « tailler pour le live », d’après les dires des protagonistes. Intenses, variés, singuliers, accessibles mais complexes, les morceaux des américains sont une ode à l’expérimentation. L’univers est aussi cinématique, mais aucun visuel n’est prévu : tout se joue dans les sens, le corps et les sensations. On n’est pas peu fier de recevoir le phénomène à This Is Not A Love Song. Vous en doutez ? Appelez votre cousine Rachel de Los Angeles, dites-lui que vous allez voir The Glitch Mob. Elle ne répond plus ? Normal, elle a du s’évanouir. Encore une fois, on vous aura prévenu ! > Lire la suite
Sky Ferreira
Futur immense phénomène pop de l’année 2014, voilà d’ors et déjà l’idée qu’on se fait de Sky Ferreira. Et quand on dit phénomène, on dit bien phénomène.
Un phénomène pop tout d’abord: une collection de tubes dansant, langoureux et torturés.
Mais un phénomène punk aussi: un goût avérée pour la provoc’ et un penchant, disons manifeste, pour plein de choses qu’il ne nous ait pas permis d’écrire ici.
Le premier album de la californienne n’en reste pas moins criant de sensibilité et révèle un réel savoir-faire en matière de composition. Si vous en doutez, on vous laisse avec You’re Not The One, single imparable du premier album de la californienne. Pop et punk. C’est un peu ça aussi This Is Not A Love Song. > Lire la suiteRich Aucoin
Quand on a vu le canadien Rich Aucoin pointer le bout de sa jarre (la fourrure du caribou ndlr), on s’est dit qu’un garçon dont le premier single s’intitule « Brian Wilson Is Alive » ne pouvait être foncièrement mauvais. Bingo ! L’univers du bonhomme accroche, secoue et exalte. L’auditeur est baladé sur un arc-en-ciel dont le spectre s’étend entre tubes dance électroniques et interludes instrumentaux en forme de comptines. Un véritable melting pop en somme. Sur scène, l’arc-en-ciel dévoile cette fois une explosion de couleurs et de paillettes, sous fond de trip sixties et de sourires béats. Et si la puissance de Rich Aucoin se percevait au travers des sourires qu’il provoque ? On peut en tout cas vous promettre un show rich(e) en émotion. A tantôt ! > Lire la suite