SPILL TAB – ANNULÉ
Avec son projet spill tab, la multi-instrumentiste franco-coréenne Claire Chicha développe une pop audacieuse, instinctive et métissée, à l’image de son parcours entre Los Angeles, Paris et Bangkok. Entre confidences lo-fi, éclats électro et énergie punk, elle façonne un univers singulier, à la fois brut et raffiné. Remarquée sur scène en première partie de Sabrina Carpenter ou Wallows, elle s’impose aujourd’hui avec une écriture libre et sensible, portée par une voix magnétique et des productions résolument modernes.
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HOTWAX
HotWax est un groupe déterminé à expérimenter la vie dans ce qu'elle a de plus intense. Au cours des deux dernières années, le trio de Hastings-via-Brighton - composé de Tallulah Sim-Savage (chant/guitare), Lola Sam (basse) et Alfie Sayers (batterie) - a effectué de nombreuses tournées, notamment avec Royal Blood et Frank Carter & The Rattlesnakes, ainsi que des participations aux festivals Reading & Leeds et All Points East. De tout cela est né le premier album Hot Shock (à paraître le 7 mars chez Marathon Artists), une collection d'hymnes remplis d'adrénaline qui parle de la peur de l’abandon et de l’avenir incertain. Le groupe a enregistré en live l’intégralité de l’album aux RAK Studios de Londres, capturant parfaitement l'énergie haute en couleurs d'un concert d’HotWax, avec une équipe de production exclusivement féminine : Catherine Marks (Boygenius, Wolf Alice), Steph Marziano (Hayley Williams, Let's Eat Grandma). Sim-Savage se souvient que Marks a été attirée par HotWax après un concert intime au Blue Basement en juillet 2023. « C'était le concert le plus chaud que nous ayons jamais fait - il était plein à craquer », dit-elle. Après le concert, Catherine a dit : « Il faut que j'enregistre votre album. Il faut que ça ressemble à une fête ». Ces chansons sont faites pour être jouées très fort et avec abandon, mais elles sont aussi soulignées par une certaine vulnérabilité. C'est cet équilibre qui pourrait faire d’HotWax le prochain grand groupe de rock britannique. > Lire la suite
ENOLA GAY
Avec un nom pareil, l’Enola Gay est l’avion bombardier américain qui a lâché la première bombe atomique sur Hiroshima le 6 août 1945, il n’est pas étonnant que ces irlandais jouent du punk-rock explosif qui a toute sa place au salon de l’indu(strie) plutôt qu’à celui du développement durable. Tout en tension et en urgence, les hurlements aux influences parfois hip hop du chanteur soutenu par des guitares surpuissantes, des basses hautes et une batterie costaude se foutent de l’empreinte carbone comme de leur dernière facture d’électricité en pleine crise énergétique. Ça joue vite, ça joue fort, ça déménage violemment. Formé à Belfast en 2019 par Fionn Relly (Voix), Joe Mc Veigh (Guitare), Adam Cooper (Basse) et Andy Mullan (Batterie), Enola Gay a déjà créé l’effervescence de l’autre côté de la manche avec seulement un single et à peine une dizaine de concerts à son actif. La chanson « Birth of a nation », charge anti-raciste écrite dans la grande tradition du protest song britannique, est née suite au meurtre de George Floyd par des policiers de Minneapolis en mai 2020. La critique évoque le mariage polygame « d’Aphex Twin et Fontaines DC avec Idles et Gilla Band », auxquels on pourrait rajouter Sultan of Ping FC, super groupe de post-punk irlandais de la fin des années 80 qui lui aussi ne faisait pas dans la dentelle. Fin 2021, le groupe a sorti son premier EP « Gransha » et a entamé une tournée de 32 dates en Grande Bretagne. Mais l’emballement autour d’Enola Gay n’émane pas uniquement de la presse. Iggy Pop a déjà écouté et approuvé. Jenny Beth, la chanteuse française de Savage, qui s’y connaît en rock sauvage primaire, a également validé. Enola Gay est le groupe à marquer à la culotte en 2023. > Lire la suite
PARTY DOZEN
Le duo australien Party Dozen, composé de la saxophoniste Kirsty Tickle et du percussionniste Jonathan Boulet, revient avec Crime In Australia, un album intense et contrasté qui fait suite à leur percée internationale The Real Work (2022). Écrit et enregistré dans leur studio de Marrickville, quartier de Sydney au passé criminel devenu bourgeois, l’album puise dans cette atmosphère pour construire une bande-son imaginaire de série policière. Divisé en deux parties, Crime In Australia commence de façon relativement accessible et ordonnée, avant de sombrer progressivement dans le chaos sonore et la démesure. Toujours porté par une énergie brute et expérimentale, Party Dozen alterne entre morceaux accrocheurs aux accents presque dansants (« Coup De Gronk », « The Big Man Upstairs ») et déflagrations sonores bruyantes et déjantées (« Piss On Earth », « Money & The Drugs »). Le duo aime brouiller les pistes : entre influences shoegaze, grooves industriels, humour absurde et frénésie sauvage, ils creusent une esthétique à la fois viscérale et imprévisible. À travers ce nouvel opus, ils confirment leur goût du risque et leur capacité à transformer leurs "idées stupides" en expériences sonores aussi radicales que jouissives. > Lire la suite
JAN VERSTRAETEN
Jan Verstraeten ou la pop libre, affranchie et sans concessions. Issu du coeur de la scène punk de Gand (Belgique), il y a appris l’art du DIY, une façon pour lui de tout créer soi-même, sans compromis : enregistrer des morceaux dans des sous-sols, fabriquer ses propres cassettes, sérigraphier son merchandising et peindre les logos de ses groupes sur des vestes en cuir… Entre auto-production et créations visuelles, Jan a toujours exploré les marges, multipliant les médiums pour donner vie à ses visions les plus insaisissables. Auteur, Compositeur,Interprète, Peintre, Réalisateur, il explore tous les moyens de traduire ses rêves dans notre réalité. Mêlant musique et arts visuels, il construit un univers brut et poétique, où chaque nouveau projet est une aventure déroutante. D’abord attiré par la gravure et la peinture, Jan trouve finalement dans la musique un langage qui peut toucher tout le monde sans avoir besoin d’explication, qui lui permet de tisser des récits empreints de douceur et d’étrangeté. Après son premier EP Cheap Dreams (2019), bande-son d’un film inachevé dans lequel le rêve se mêle à la mélancolie, est venu Violent Disco (2022). Album nourri des esthétiques des années 70’s, Jan y a exploré les thèmes de l’amour et du mystère, dans un univers peuplé de créatures surnaturelles. À travers des mélodies puissantes et vibrantes, cet album est pour lui une manière de capturer une énergie intense au contraste exacerbé. Aujourd’hui, Jan Verstraeten ouvre un nouveau chapitre avec Wolfman, un titre pop qui allie envolées hypnotiques et paroles poignantes où la dualité est comme à son habitude au cœur de la thématique du morceau, une invitation à se laisser emporter dans son univers singulier et désarmant. En constante quête de liberté, Jan s’impose en architecte d’un monde fascinant où le réel, l’étrange voire l’absurde sont constamment entremêlés. > Lire la suite