Ron Gallo
L’esprit libre et un peu barré, une nonchalance maîtrisée, Ron et ses deux comparses sont un condensé de tout ce peut porter le berceau du rock n’roll à l’américaine, Nashville-Tenessee bien entendu. Si Ron a un côté rétro certain, il crache joyeusement ses morceaux tantôt garage, rock, blues ou punk à la face d’une Amérique puritaine dont il prend plaisir à se moquer. > Lire la suite
Shame
Il faut croire que le punk, c’est un peu comme un futur hériter en Angleterre. Chaque année, le Royaume de Sa Majesté décide de donner vie à un nouveau né promis à un glorieux et royal avenir. Sleaford Mods en 2015, Girl Band en 2016 et donc Shame en 2017. Les cinq britanniques ont la lourde tâche de succéder aux souvenirs mémorables que les deux premiers groupes ont laissés lors de leur passage à TINALS. (On ne peut pas parler d’Angleterre sans être un minimum chauvin). Sueur, bière, tension, poésie. The Fall, Fat White Family, The Smiths et les Sex Pistols. 19 ans de moyenne d’âge. Coup de cœur. Show démentiel. Énorme groupe en devenir. On est tellement excité qu’on en oublie de faire des phrases. > Lire la suite
Peter Perrett
Véritable rescapé d’une vie pleine d'excès, l’ex-leader de The Only Ones, l’Anglais Peter Perret revient sur scène avec un remarquable album solo How the West Was Won. Ses talents de songwriter tout comme sa voix unique à la fois fragile et nasillarde, sont toujours intacts comme le témoigne le bouleversant « Take me home » qui clôture l’album. Attention moment magique en perspective ! > Lire la suite
Ezra Furman
Chaque année, TINALS aime programmer ce qu’on pourrait appeler « des artistes non identifiés », ça tombe bien l’américain Ezra Furnman est un véritable alien ! Difficile de faire rentrer Ezra dans une catégorie tant le garçon (qui aime se travestir en fille sur scène !) est inclassable. “Perpetual Motion People”, son 3ème album résume à lui seul le personnage, un artiste qui ne s’interdit rien ou si peu ! Coté musique, c’est un véritable feu d’artifice, rock, pop, folk ou garage, Ezra sème avec grâce, générosité et sincérité un joyeux chaos. Avec son style atypique et ses compostions déchirantes, la presse n’a pas hésité à le comparer au jeune Bob Dylan ou Lou Reed. Héritage sans doute trop lourd à porter. Sa fantaisie rappelle quant à elle, un certain Jonathan Richman. Immanquable ! > Lire la suite
Deerhunter
Depuis sa formation à Atlanta en 2001, Deerhunter s’est taillé une place de choix dans l’indé américain à coup de petits chefs-d’œuvres dont on retiendra surtout Hacylon Digest (2010) et Monomania (2013). Aussi à l’aise lorsqu’il s’agit d’explorer la pop sans se délester de son héritage Sonic Youth, qu’à créer de petits tubes en puissance. Aussi bon dans les brulots punk lo-fi mais jamais brouillon, que dans les mélodies crève-cœur. Avec son dernier album en date, Fading Frontier, Deerhunter prend un virage pop un poil plus accessible, qui l’assoit définitivement comme l’un des géants de l’indé US, alors que la présence hors du commun de son leader Bradford Cox promet un live démentiel. À l'occasion de leur tournée en mai et juin en Europe, Deerhunter a annoncé la sortie d'une cassette exclusive : The Double Dream Of Spring enregistrée dans la maison de Bradford Cox à Atlanta. Limitée à 300 exemplaires, elle sera disponible uniquement sur les dates de la tournée d'été de Deerhunter y compris à Nîmes. > Lire la suite