Hidden charms
Minute philosophique. Et si la musique n’était qu’un éternel recommencement ? Qu’une succession répétée et infinie de modes et de courants tous plus ou moins semblables ? Pourquoi aimons nous ça alors, si tout se ressemble ? Pour ce genre de groupe. Pour le frisson que provoque la première écoute de « Dreaming of another girl » du groupe Hidden Charms. Ce frisson de la ligne d’accord parfaite, de l’entrée chantante de la guitare, de la basse trépignante et de la voix de charmant branleur du chanteur. C’est pour ce genre de frisson que l’on continue à aller voir des concerts, à écouter des disques et à lire les biographies des groupes sur des sites de festivals alors qu’on a sans doute bien mieux à faire. > Lire la suite
The Jon Spencer Blues Explosion
The Jon Spencer Blues Explosion, trio new yorkais emmené par Jon Spencer, Judah Bauer et Russell Simins est une référence, presque un mythe dans le rock'n'roll des années 90's. Première bombe lachée en 1992 avec un LP éponyme, sorti chez Crypt Records, puis suivent les excellents Crypt Style, Extra Width, Orange, Now I Got Worry, Acme, Plastic Fang et enfin Damage en 2004. Le groupe est très influencé par le rock-garage, le punk et le rythm’n’blues même s'ils se défendent de jouer du blues, en témoignent les paroles de Jon Spencer «I don’t play the blues/ I play Rock n’ Roll». Après une pause au milieu des années 2000, où chacun mena des projets divers (Heavy Trash pour Spencer, Cat Power(!) pour le guitariste Judah Bauer) le groupe revient 8 ans après avec le très attendu Meat And Bone sorti en 2012 chez Bronze Rat/Modulor. Retour aux sources pour le Blues Explosion, avec cet album puissant, saignant. Sur scène, le Blues Explosion s'en donne à cœur joie, des sets d'une grande intensité avec un Jon Spencer plus qu' habité! Ca joue fort, çà joue lourd! > Lire la suite
Southern
A This Is Not A Love Song, on aime bien les découvertes, les projets encore peu connus et dont on se sent presque ambassadeur. C’est un peu le cas pour Southern.
Un frère, une sœur, une vingtaine d’année, Liverpool, voilà pour les présentations. Pour le reste, ça ne s’écrit pas vraiment : ça s’écoute.
Bien que la formule « duo-guitares- blues rock » soit des plus classiques, il se dégage du premier EP éponyme du groupe une sorte de fraicheur indescriptible. On revient ici aux fondamentaux d’un blues rock sanguin, loin de tout artifice. Un White Stripes plus lisse ou un The Kills plus mélodique. Southern tente une échappée hors du peloton pourtant coriaces des duo blues rock. Vivement l’étape This Is Not A Love Song ! > Lire la suiteHumming Bird
D'origine nîmoise, Hummingbird est le projet solo du chanteur et guitariste du feu Clan Edison, formation dans laquelle apparaissait Harold Martinez, également présent cette année sur le festival. Hummingbird distille un son lourd, puissant, teinté de blues, accompagné par des claviers envoûtants, le tout supporté par une voix unique, sombre, profonde et éraillée, ainsi qu'un batteur debout et déchaîné. Le nouvel album sortira le 16 Mai chez Beast Record, album qu'on aura le plaisir de découvrir en live au This Is Not A Love Song festival. Avis aux amateurs et aux autres, le moment promet d'être envoutant et particulièrement fort. > Lire la suite
Harold Martinez
Harold Martinez est un chanteur à deux têtes : la sienne et celle de son comparse, Fabien Tolosa à la batterie. Harold Martinez est un cowboy sage, à l’oeil aussi tendre qu’il est sombre. Dans son nouvel opus « Dead Man », il nous raconte des histoires de vie, de mort, de fantômes, de vague à l’âme et de rencontres hallucinantes, tout cela sur fond de guitares acérées, relevées par une rythmique tribale, hypnotique qui vous envoûte l’esprit sans vous laisser de répit. On y retrouve cette patte très personnelle qui fait l’âme de la musique d’Harold, une sorte de route imaginaire tendue entre le sud des Etats-Unis et les sentiers alambiqués des Cévennes... > Lire la suite