A voir Shugo Tokumaru bidouiller la centaine d’instruments qu’il possède – dont nombre de jouets –on aurait vite fait de le ranger dans la même catégorie lo-fi que Daniel Johnston. Raté : s’il partage son sens du songwriting, ses chansons à la production irréprochable sont plus proches du fourmillement sonore des Flaming Lips et de la grâce de Sufjan Stevens. Bonus : après avoir longtemps bricolé l’entièreté de ses disques dans son coin, Tokumaru s’est aujourd’hui entouré de musiciens (dont le batteur de Deerhoof) pour un album qui sonne comme l’aboutissement d’une carrière de près de 15 ans. Le tout dans sa langue natale, le japonais.
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When we see Shugo Tokumaru play with his hundred instruments – toys included – we could easily put him in the same lo-fi category as Daniel Johnston. But that would be all wrong. Even if he shares the same songwriting abilities, his close to perfect production reminds us more of Flaming Lips’ sounds or the grace of Sufjan Stevens. After making all of his records on his own, Tokumaru has decided to bring together musicians like Deerhoof’s drummer for an album that marks the culmination of a 15 year career. And all that in his native language, Japanese.
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