Prononcer The Divine Comedy avec l’accent anglais le plus stricte façon BBC ramène aussitôt à la mémoire des concerts et des albums mémorables parus depuis le début des années 90. A la seule évocation de ce nom, un condensé de fanitude enamourée complètement assumée et de bonheurs musicaux parfaitement objectifs. A cette époque, sort un album jaune « Liberation » empli de pépites pops, portées par un dandy anglais, Neil Hannon, aussi décalé que cultivé. L’album suivant « promenade » enfonce le clou auprès d’un public français décidément séduit et des journalistes enthousiastes (Bernard Lenoir en tête). Et la troupe de fans se forme pour ne plus le lâcher. Le groupe oscille autour de son auteur-compositeur-interprète qui n’aime rien tant que les lyrismes orchestraux et les sophistications mélodiques millimétrées. Short album about love est un sommet de brit pop romantique, au nom aussi prémonitoire qu’incongru pour être présenté au sein de notre festival. Et que ceux qui n’ont jamais décollé de bonheur sur l’extatique Tonight we fly nous jettent la première pierre… Nous nous serons envolés si haut qu’elle n’est pas prête de nous atteindre.
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