DBFC

Day #1 - Vendredi 29 mai 2015 00:05 > 00:55
Période :
Scène :
Genre :
Origine : FR / UK

« DBFC is not a band. It’s a club. ». Voilà ce qu’annonce le groupe (euh… le club pardon…) sur sa page. À vrai dire, la dénomination importe peu tant on se fait happer dés les premières secondes d’écoute par l’électronique ravageuse et hyper addictive du duo. Dernière révélation des Transes Musicales de Rennes, la légende veut même que la machine à danser aurait fait cesser la pluie le temps de son set… James Murphy (LCD Soundsystem) et Ian Brown (Stone Roses) peuvent continuer à siroter tranquillement leur mojito sur une île déserte, la relève est assurée. « This Is Not A Love Song is not a festival. It’s a club. » > Lire la suite

Death Grips

Day #1 - Mercredi 22 mai 2013 22:50 > 23:40
Période :

En ces temps incertains, ou les rappeurs s’habillent comme Catherine Deneuve, et performent sur du David Guetta, on est en droit de s’interroger sur l’avenir du hip hop, phagocyté par le rap game. Heureusement il reste quelques mecs un peu effrayants et sales qui ont choisi de faire du son, pas de passer en boucle sur MTV. Parmi ces sauveurs, Death Grips, trio californien de Sacramento aux instrus crades et violents. Créé en 2010, le groupe se compose de MC Stefan Burnett, Zach Hill (batterie) et Andy Morin (claviers). Première mixtape en avril 2011 « Exmilitary » qui s'ouvrait sur la voix du tueur en série Charles Manson… et signature chez Epic Records pour un premier album « The Money Store ». Un second opus « No Love Deep Web », enregistré dans la foulée du premier sera publié et mis en téléchargement gratuit sans l'accord du label. Le débit ultra rapide du MC et les rythmes saccadés accentuent le  côté malsain, sombre, hypnotique, voire punk totalement assumé et en adéquation avec l'esthétique du groupe. Avec Death Grips, «La mort s’accroche». IMMANQUABLE !!! > Lire la suite

Dan Deacon

Day #1 - Vendredi 29 mai 2015 20:40 > 21:40
Période :
Genre :
Origine : US

Sous ses airs de gentils hipster new-yorkais, Dan Deacon se révèle être aussi atypique qu’une ONG en Corée du Nord. D’abord guitariste d’un groupe de grindcore (tapez « Raped R » sur Youtube pour les curieux) puis tubiste chez Langhorne Slim, Dan Deacon s’est probablement levé un matin en pensant qu’il faudrait peut être gagner sa vie. Sans nous déguiser en Trésor Public, nous pensons que c’est désormais chose faite, tant la côte de D.D n’a cessé d’augmenter. Sans nous déguiser en prof’ de maths, nous pouvons même affirmer que la courbe est dite « exponentielle », tant toute la presse américaine, Pitchfork en tête, s’accorde à dire que l’electronic « multi-effect » du bonhomme fait mouche.
Sans nous déguiser en diseuse de bonne aventure, ça risque d’être bien ! > Lire la suite

Daniel Avery

Day #2 - Vendredi 30 mai 2014 00:50 > 02:00
Période :
Scène :
Genre :
Origine : UK

A tout juste 27 ans, Daniel Avery symbolise le renouveau de la techno anglaise. Une techno décomplexée, accessible, classieuse et terriblement efficace. Il faut dire que le jeune homme est particulièrement bien entouré : Andy Weatherall (producteur de Primal Scream), Erol Alkan et Four Tet ont tous apportés leur pierre à l’édifice Daniel Avery. Un édifice déjà bien consolidé par les critiques plus qu’élogieuses parues à la sortie de Drone Logic, premier album de l’anglais. Un édifice qui a également bien résisté aux assauts répétés de fans venant aduler le prodige aux quatre coins de l’Europe. Enfin, un édifice particulièrement accueillant et accessible qui ne demande qu’à recevoir les curieux, mélomanes et danseurs avertis. On vous aura prévenu ! > Lire la suite

Courtney Barnett

Day #2 - Vendredi 30 mai 2014 15:30 > 16:15
Période :
Origine : AU

Fut un temps où la musique était mère de toutes les protestations, révoltes et autres révolutions. Où elle, telle un levier des contestations, exprimait la conscience politique de ceux qui la composaient. Il semblerait que ce temps soit révolu, tant Courtney Barnett prend un malin plaisir à se jouer de toutes revendications. La jeune australienne nous conte ses petits tracas du quotidien et uniquement ses petits tracas du quotidien. Avec une ironie à toute épreuve, un ton parfois grave et parfois léger ainsi qu’une une savante maitrise de la mélodie pop, Courtney Barnett démontre toute sa capacité à se jouer des codes en ne traitant que de sujets sans importance. L’ambiance est pop folk, très loin des clichés mais très proche d’une jouissance auditive. Les mélodies sont gentiment blasées et méchamment accrocheuses. Une belle démonstration d’ironie, sauf lorsqu’on affirme que le show de la jeune fille sera à coup sûr à ne pas manquer… > Lire la suite

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