Temples
Quatre jeunes anglais, d'à peine la vingtaine, de belles tignasses. Tiens,tiens, çà nous rappelle de belles histoires... Le jeune quatuor des Midlands nous joue une pop psyché aux accents glam, toujours emplie de riffs seventies et de refrains mélodiques... une recette 100% efficace! Les membres du groupe -James Bagshaw au chant et à la guitare, Tom Warmsley à la basse, Sam Toms à la batterie et Adam Smith au clavier - tels des gourous psyché multiplient les fidèles au rythme de la sortie de leurs singles (Shelter Song, Colours To Life...). Leur grande messe sur Tinals aura lieu le jeudi 29 mai... allez-vous rejoindre la secte? > Lire la suite
Suuns
Révélés par un premier disque épatant en 2010 qui avait posé la barre très haut et par des concerts incandescents, les Montréalais de Suuns viennent tout juste de publier leur second album qui s’avère tout aussi excitant.
Encore plus radical et expérimental, le son de Suuns s’est même encore durci et les ambiances restent toujours sombres. Entre électro malsaine, rock dissonant et krautrock hypnotique, le groupe se rapproche souvent de Clinic (le chant tendu avec les mâchoires serrées) ou Liars (le post-punk sous pression toujours prêt à exploser). Ces Images du Futur s’annoncent plutôt menaçantes et apocalyptiques…
> Lire la suiteShub
Shub est au noise français ce que le tarama est en Grèce : indispensable, indissociable, increvable. Figure culte du genre, les nîmois ont acquis ce statut à coup de lives mémorables, de centaines de kilomètres en camion et d’un gout prononcé pour toute forme de partage et de proximité entre artistes et publics.
La sieste d’après-midi s’arrête là.
> Lire la suiteSleaford Mods
On découvre Sleaford Mods un peu à la manière d’un boxeur amateur qui monterait sur le ring pour la première fois. On prend des claques, on se relève et on essaie de comprendre ce qu’il nous arrive. Le premier coup est porté par le son. Un flow hargneux et violent, sans exaltation et sans fioriture, aux prises avec une rythmique post-punk linéaire et glaciale. Le second coup est plus violent encore. Il incarne le mal-être de l’Angleterre des suburbs. Chômage, violence, alcool et grisaille, beaucoup de grisaille. On ne peut s’empêcher de penser au flambeau punk, amené à être fièrement porté par le duo de Nottingham, synthèse parfait entre Mark E. Smith et The Streets. Quand uppercut rime avec hyper-culte. > Lire la suite
Speedy Ortiz
Par pitié, si vous croisez Speedy Ortiz dans le patio de Paloma ou au stand merchandising, ne vous précipitez pas sur eux en leur demandant comment va Gonzalez. Un peu de tenue quand même… Parce que Speedy Ortiz, c’est vachement bien ! Le trio du Massachusetts se place en digne héritier des grandes années indies-garage outre-Atlantique. C’est direct, parfois violent, mais toujours terriblement intense. Toute cette tension est supportée par Sandie Dupuis, future égérie punk et exact contraire de Lana Del Rey. Pas de single ici (excepté peut être l’excellent « No Below »), le groupe revient à l’essence même d’un grunge minimaliste et brutal à souhait. Allez jeter un coup d’œil à « Major Arkana », dernier coup de massue du trio (mais ne faites aucune allusion à Keny!). Enfin, gardez bien en tête que l’expérience Speedy Ortiz est à vivre en live. Mieux, elle est à vivre à This Is Not A Love Song ! > Lire la suite