Wooden Shjips
Ce quartette de San Francisco délivre un psyché-rock enthousiasmant, chargé en guitares pleines de distorsions et d'orgues 60s-70s en folie. Wooden Shjips n'a pas son pareil pour entraîner loin, très loin, grâce à de longues envolées de six cordes ou d'orgue inspiré des Doors, ornés de voix nébuleuses façon Spacemen 3. Beau voyage en perspective. Avec "Back to Land " Wooden Shjips invente une nouvelle façon de transformer le rock psychédélique en pièces minimalistes. Ils comblent ainsi le fossé entre la liberté du Crazy Horse et les lignes fuzz épurées de Suicide. > Lire la suite
Weedeater
Le grand retour des mangeurs-d’herbe-qui-fait-sourire ! Même si à entendre les dernières productions du groupe (et les premières aussi tant qu’à faire), ils n’ont pas vraiment l’air d’avoir envie de sourire. Groupe culte de la scène métal underground made in USA, nos fins gourmets arpentent les relais-châteaux du monde entier depuis plus de 15 ans, à la recherche des meilleures tables. En fins gastronomes, c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de s’arrêter dans nos contrées fin mai, afin d’y questionner le terroir local. En tant qu’établissement de renom, nous ferons tout notre possible pour que leur dégustation soit inoubliable. Avec les compliments du chef. > Lire la suite
Zun Zun Egui
Les Zun Zun Egui ont adopté une technique archaïque pour se faire remarquer : faire beaucoup de bruit, longtemps, avec plein de trucs. Difficile par conséquent de ne pas se laisser distraire. Une fois intrigué par le vacarme lointain, on se retrouve pris au piège dans un tourbillon sonore d’expérimentations et d’aventures.
Ça, l’excellent label Bella Union (Fleet Foxes) l’avait bien compris en signant le groupe pour un premier album en 2012. Désormais, impossible de passer à côté du phénomène franco-anglo-japon-mauricien basé à Bristol (ça va toujours ?). Déconcertant, avant-gardiste, no-wave, bordélique, tropical, noise, la liste des adjectifs que l’on pourrait coller sur Zun Zun Egui est aussi longue que les nationalités qui composent le groupe.
Mais si on devait n’en garder qu’un, ce serait peut être « drôlement bien »…
> Lire la suiteWhoMadeWho
Le NME se posait la question en 2007 : « Qu'arriverait-il si les WhoMadeWho devenaient vraiment sérieux ? » C'est à cette période que le trio danois composé de Tomas Høffding, Jeppe Kjellberg et Tomas Barfod, alors qu'il n'avait sorti qu'un album, avait été sélectionné pour faire l'ouverture du festival de Benicassim, remplaçant au pied levé les Klaxons, retardés par leur avion. Bondissant sur la scène en portant des costumes de squelettes, ils crièrent : « Salut, nous sommes les Klaxons ! Du Danemark ! » Six ans plus tard, leur cinquième album n'est pas seulement l'oeuvre d'un groupe qui devient effectivement sérieux, mais surtout un des meilleurs albums de dance indé de ces dernières années. Le trio danois est en effet revenu aux fondamentaux des premiers albums : des arrangements inventifs, des mélodies vibrantes pour ensuite les transformer en vraies chansons. Pour Jeppe, chanteur et guitariste du groupe, « Je pense que la différence principale, c'est que 'Brighter' comportait beaucoup de claviers, mais sur 'Dreams', j'ai passé plus de temps à jouer de la guitare. Nous venons du monde de la dance, et c'est et restera l'essence du groupe, mais cet album a une énergie différente de celle de 'Brighter', c'est moins club dans le mix, c'est plus chaud et tendre. C'est toujours très sexy et funky, mais moins intimidant ou agressif musicalement. » > Lire la suite
Wand
Ty Segall ne s’était pas trompé en les signant sur son label God? Records : les californiens de Wand ont sorti avec Ganglion Reef l’un des meilleurs albums de l’année passée. Passant avec aisance du psyché à la la pop, du garage au stoner, c’est à des montagnes russes fuzz auquel nous sommes conviés. À l’instar d’un Temples ou d’un Tame impala, mais version californienne.
C’est la concurrence qui doit les avoir… les ganglions !
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