Dirty Fences
Dirty Fences est un groupe new yorkais de punk rock formé en 2012 par quatre musiciens originaires de Brooklyn. Clairement influencés par les Ramones, le son de Dirty Fences nous ramène au CBGB des 70’s : des guitares biens grasses et rythmées, des riffs qui transpirent le rock, des paroles que l’on se prend à répéter inlassablement. Après un premier album paru en 2012, le groupe a sorti l’année dernière son deuxième LP "Full Tramp" qui confirme ce que l’on savait déjà : c’est mecs là réussissent avec brio à faire perdurer le rock vêtu de son plus simple appareil. > Lire la suite
YAK
Vous ne connaissez pas Yak ? Aucun problème. Commençons par le début : le label. Les londoniens sont les nouveaux chouchous de Fat Possum, géniale maison qui en a vu d'autres (Black Keys, Dinosaur Jr, Iggy & the Stooges et dernièrement Fat White Family). La suite ? La musique. A toute vitesse et sans concession, YAK rapplique avec un rock crasseux, psyché, parfois noise, mais toujours vivant et vivifiant. A venir ? Le live. Du sauvage, du brut et une sacrée gifle à coup sûr. Un moment hors du temps où l’extérieur n’a plus d’emprise et seul compte ce que les trois fous furieux ont à nous offrir. Pour le reste ? YAK à venir à tinals ! > Lire la suite
Weaves
Deux ans après un seul petit EP publié chez Buzz Records et produit par Dave Newfeld (Broken Social Scene, Super Furry Animals) et Leon Taheny (Owen Pallett, Fucked Up), et des singles en vrac, le groupe originaire de Toronto a défrayé la chronique dans la presse spécialisée outre-Atlantique, dont le Rolling Stone qui l'a qualifié de "groupe à voir". Une batterie hyper efficace, une voix au grain soul, des guitares parfois rudes, une basse qui groove et un clavier pop, Weaves a trouvé la recette pour fédérer un public éclectique et élitiste à la fois. Preuve de l'engouement autour de Weaves, leur dernière offrande, le single Tick, un titre marrant à prendre franchement au sérieux, est le plus écouté sur les plateformes d'écoute en streaming. > Lire la suite
Kamasi Washington
S’il y a parmi vous quelques amateurs de jeux vidéos en ligne, ne cherchez pas plus longtemps votre prochain pseudo dans World Of Warcraft : Kamasi Washington, ça en jette pas mal ! À défaut d’être "un Orc sanguinaire niveau 60", Kamasi Washington représente le renouveau du jazz en 2016. Rien que ça ! Saxophoniste et batteur surdoué, le californien aurait pu se permettre de suivre calmement les traces de ses glorieux ainés (John Coltrane ou Herbie Hancock). Au lieu de ça, il a préféré s’acoquiner avec Snoop Doog et Kendrick Lamar afin de façonner un son et une ambiance à son image : Jazz, Funk ou Hip Hop, créatifs, cosmiques, modernes, accessibles et terriblement jouissifs. Kamasi Washington ne s’interdit rien, pas moins un single de 14minutes que de réinventer une genre quasi centenaire. Ça va faire jazzer, à coup sûr... > Lire la suite
Palehound
Parfois, on aime à s’imaginer des histoires. Comme celle de Ellen Kempner, tête pensante de Palehound, discutant avec son amie et colocataire Sadie Depuis (chanteuse de Speedy Ortiz) : « - Devine quoi Sadie, je vais jouer dans un festival à Nîmes, dans le sud de la France, en juin 2016 ! Tu connais? - Vraiment ? J’y ai joué en 2013 et c’était super ! L’accueil, le public, les conditions, le soleil… Super souvenir ! - J’ai trop hâte, ça va être génial ! D’autant que cette édition promet d’être exceptionnelle… - Oui, c’est vraiment un des meilleurs festivals dans le genre… » Bref. Sinon, "Dry Food", le dernier album de Palehound est un brulot folk/rock au songwriting électrique et poétique, brut de décoffrage mais véritable coffre à bruits. Une de ces pièces hors du temps, égarée quelque part entre un Kim Deal, Pavement ou PJ Harvey, qui ravit par son authenticité et sa sensibilité. « Tu sais que tu as vraiment trop de la chance Ellen ? Vivement juin 2016… » > Lire la suite