Turbonegro
Yassassin
« Yassassin, I walk without a sound » chantait Bowie en 1979.
En 2017, Yassassin ne marche pas mais court à toute vitesse. Ce n’est pas un bruit mais un Big Bang.
Fortes d’un empreinte « Riot Girls » et d’un héritage indie rock (Breeders, PJ Harvey entre autres) qui sautent aux oreilles, les londoniennes dévoilent un sens de la spontanéité et de la mélodie assez hallucinants. Les cultures du plug & play et de la prose engagée ont encore de beaux jours devant elles.
Yass we can.
> Lire la suiteGrandaddy
Recevoir Grandaddy à TINALS. « Check », comme disent les jeunes. Grandaddy, c’est l’assurance d’une heure de bonheur. Le bonheur, dans sa forme la plus pure, la plus épurée. Ce même bonheur intemporel que procure l’écoute des premières notes de The Software Slump, pièce magistrale de la bande à Jason Lytle. Cette même assurance d’un moment de communion si fort et si simple. Et de rester bouche bée devant la maitrise et la classe de Grandaddy. Un immense moment à vivre, avec un immense groupe. > Lire la suite
The growlers
Plus de dix ans que le psych-surf-garage de The Growlers suscite les métaphores les plus lourdes : leur dernier album « sent bon l’été », on « se croirait à la plage », etc. Pourtant leur musique nous évoque bien plus qu’une amourette de vacances : il faudrait être un gros dur pour que la voix de Brooks Nielsen ne vous mette pas le cœur en pièce. Au fil des disques, les Growlers ont enrichi leur surf music à la cool à grand renfort de synthés dès « Chinese Foutain » (2014), désormais totalement assumés avec « City Club » (2016). C’est d’ailleurs Julian Casablancas – un gars qui s’y connait en synthés – qui est aux manettes sur ce dernier album dont les mélodies nous font toujours autant d’effets. > Lire la suite
The coathangers