Dirty Fences
Dirty Fences est un groupe new yorkais de punk rock formé en 2012 par quatre musiciens originaires de Brooklyn. Clairement influencés par les Ramones, le son de Dirty Fences nous ramène au CBGB des 70’s : des guitares biens grasses et rythmées, des riffs qui transpirent le rock, des paroles que l’on se prend à répéter inlassablement. Après un premier album paru en 2012, le groupe a sorti l’année dernière son deuxième LP "Full Tramp" qui confirme ce que l’on savait déjà : c’est mecs là réussissent avec brio à faire perdurer le rock vêtu de son plus simple appareil. > Lire la suite
Weaves
Deux ans après un seul petit EP publié chez Buzz Records et produit par Dave Newfeld (Broken Social Scene, Super Furry Animals) et Leon Taheny (Owen Pallett, Fucked Up), et des singles en vrac, le groupe originaire de Toronto a défrayé la chronique dans la presse spécialisée outre-Atlantique, dont le Rolling Stone qui l'a qualifié de "groupe à voir". Une batterie hyper efficace, une voix au grain soul, des guitares parfois rudes, une basse qui groove et un clavier pop, Weaves a trouvé la recette pour fédérer un public éclectique et élitiste à la fois. Preuve de l'engouement autour de Weaves, leur dernière offrande, le single Tick, un titre marrant à prendre franchement au sérieux, est le plus écouté sur les plateformes d'écoute en streaming. > Lire la suite
Palehound
Parfois, on aime à s’imaginer des histoires. Comme celle de Ellen Kempner, tête pensante de Palehound, discutant avec son amie et colocataire Sadie Depuis (chanteuse de Speedy Ortiz) : « - Devine quoi Sadie, je vais jouer dans un festival à Nîmes, dans le sud de la France, en juin 2016 ! Tu connais? - Vraiment ? J’y ai joué en 2013 et c’était super ! L’accueil, le public, les conditions, le soleil… Super souvenir ! - J’ai trop hâte, ça va être génial ! D’autant que cette édition promet d’être exceptionnelle… - Oui, c’est vraiment un des meilleurs festivals dans le genre… » Bref. Sinon, "Dry Food", le dernier album de Palehound est un brulot folk/rock au songwriting électrique et poétique, brut de décoffrage mais véritable coffre à bruits. Une de ces pièces hors du temps, égarée quelque part entre un Kim Deal, Pavement ou PJ Harvey, qui ravit par son authenticité et sa sensibilité. « Tu sais que tu as vraiment trop de la chance Ellen ? Vivement juin 2016… » > Lire la suite
Breakbot
Quoi ?! Breakbot à TINALS ?! Bizarre, non ?! Et non et non, logique plutôt ! Programmer Breakbot revient à rendre hommage à l’extraordinaire créativité et longévité d’Ed Banger Records. Programmer Breakbot, c’est promouvoir la musique électronique qu’on aime, celle des grooves chaleureux et du disco d’un autre temps. Programmer Breakbot, c’est faire le pari que les fans de Shellac, de Beach House et de Kamasi Washington viendront communier et danser ensemble (faites attention quand même aux fans de Shellac). Parce que Breakbot, pour nous, ça signifie être ensemble. Et puis Pedro Winter, boss de Ed Banger, est clairement la synthèse entre Steve Albini et Ty Segall, sans guitare mais avec des boutons et des machines, alors forcément... > Lire la suite
No Zu
Mais, mais.. Ils sont fous non ? No Zu, fous ? Non non. Enfin, peut être… Mais de manière sacrément créative en tout cas. Octuor (vous vous coucherez moins bête) australien et créateur du courant « Heat Beat », No Zu fait dans l’expérimental. Voire même dans le paranormal. Psycho-dance-post-punk-funk, voilà une étiquette, relativement peu utilisée, qui pourrait coller à l’univers de ces chamans loufoques (on vous en conjure, allez voir le clip de Ui Ya Uia, meilleure réalisation vidéo depuis Les Oiseaux d’Hitchcock). Le déhanché, tout en en bras qu’on désarticule dans l’air, s’avère complexe à assimiler mais diabolique une fois maitrisé. Ramenez votre plus belle poupée vaudou, ça va chamaner grave. > Lire la suite