Fucked Up
On imagine la tranquillité du manager de Fucked Up à l’heure de négocier une interview promotionnelle du groupe avec un journal local du Delaware, au cœur de l’Amérique puritaine et républicaine. Passé le sourire que nous provoque l’imagination de cette scène cocasse, Fucked Up vaut vraiment le détour. Caution punk hardcore du fabuleux label Matador Records, les torontoniens (habitants de Toronto en québécois) ne font pas vraiment dans la dentelle. Sauvage et rageuse, la voix du tout mignon Damian Abraham est une invitation au « slam », « pogo » et autre « moshpit » (pour les novices, on vous laisse chercher ça sur Youtube). En bref, c’est punk, c’est direct, c’est sans superflu et ça fait un bien fou. Préparez Vans, bières en canettes et tee shirt de Madonna (vous êtes punk ou pas ?!), on vous aura prévenu ! > Lire la suite
DBFC
« DBFC is not a band. It’s a club. ». Voilà ce qu’annonce le groupe (euh… le club pardon…) sur sa page. À vrai dire, la dénomination importe peu tant on se fait happer dés les premières secondes d’écoute par l’électronique ravageuse et hyper addictive du duo. Dernière révélation des Transes Musicales de Rennes, la légende veut même que la machine à danser aurait fait cesser la pluie le temps de son set… James Murphy (LCD Soundsystem) et Ian Brown (Stone Roses) peuvent continuer à siroter tranquillement leur mojito sur une île déserte, la relève est assurée. « This Is Not A Love Song is not a festival. It’s a club. » > Lire la suite
Dan Deacon
Caribou
Il existe des groupes que l’on associe irrémédiablement à une année. Un peu à l’image du réflexe que provoque 1998 dans notre imaginaire (la Coupe du Monde, rappelez-vous !), impossible de nier que 1992 demeure l’année de Nirvana et 1997 celle de Daft Punk. Tout ça pour dire que 2015 est déjà l’année de Caribou. Déjà largement considéré sur la scène électronique mondiale (notamment depuis la sortie de l’enthousiasmant Swim en 2010), notre gentil chauve diplômé en mathématiques officie désormais dans la catégorie « icône de grande classe ». Une collection de tubes sur « Our Love », son dernier album, quelques lives mémorables et une presse dithyrambique auront fini de couronner le prince. La morale de l’histoire est donc que venir à This Is Not A Love Song c’est encore mieux que gagner la Coupe du Monde. > Lire la suite



