Hidden charms
Minute philosophique. Et si la musique n’était qu’un éternel recommencement ? Qu’une succession répétée et infinie de modes et de courants tous plus ou moins semblables ? Pourquoi aimons nous ça alors, si tout se ressemble ? Pour ce genre de groupe. Pour le frisson que provoque la première écoute de « Dreaming of another girl » du groupe Hidden Charms. Ce frisson de la ligne d’accord parfaite, de l’entrée chantante de la guitare, de la basse trépignante et de la voix de charmant branleur du chanteur. C’est pour ce genre de frisson que l’on continue à aller voir des concerts, à écouter des disques et à lire les biographies des groupes sur des sites de festivals alors qu’on a sans doute bien mieux à faire. > Lire la suite
Chris Cohen
Malgré un patronyme digne d’un mafieux de série Z ou d’un manager des Backstreet Boys, Chris Cohen fait maintenant partie du paysage indé américain, bien au chaud entre la casquette de Mac Demarco et le blond peroxydé d’Ariel Pink. Il faut dire que le bonhomme a d’abord bouffé de la route avec Deerhoof, groupe culte qui fait beaucoup de bruit, avant de se dire que faire de la musique "gnan gnan" était plus satisfaisant. Grand bien lui en a pris, tant la sensibilité et le charme du californien opèrent en un clin d’oeil. Attention au sourire béat qui s’affichera sur votre visage après l’écoute d’As If Apart, le dernier album en date. Encore mieux que les Backstreet Boys, en somme. > Lire la suite
Bad Sounds
Difficile de ranger Bad Sounds dans une catégorie précise. S’ils revendiquent une esthétique Hip Hop, celle-ci est triturée dans tous les sens à la façon d’un Beck. S’ils citent le funk de Sly & the Family Stone et la house des années 80 comme référence, leurs instrumentations ressemblent plutôt à la façon dont Madchester et la Brit Pop se les ont appropriés. Bref, si on était dans les 90s, les fans de Blur n’auraient sans doute pas renié Bad Sounds. Manque de pot : on est en 2017 et tout le monde se fiche de la Brit Pop. Jusqu’à leur concert à TINALS ? > Lire la suite
Andy Shauf
Vous avez 10 minutes à perdre ? Parfait. Allez vous balader dans les méandres du site internet de TINALS et amusez-vous à parcourir les présentations des groupes qui s’y sont produits depuis 5 ans. Un point commun ? Vos amis rédacteurs misent, chaque année, sur un artiste ou un groupe qui sort (un peu plus) du lot que leur 40 autres fabuleux confrères. Andy Sauf est de ceux-ci. Un cadeau du ciel. Un diamant brut d’écriture astrale et d’arrangements solaires, dont le bonheur qu’il suscite n’a d’égal que la beauté du ciel et la plénitude que l’on ressent par une nuit d’été étoilée. Prends ça, Thomas Pesquet. > Lire la suite
Quetzal Snakes
Aaaaaah Marseille ! Son soleil, son vieux port, son Ricard et son étiquette de « capitale européenne du rock psyché 2016 ». Non, on rigole, ce n’est pas vraiment l’image qu’on a de Marseille. Ni de Nîmes d’ailleurs. Mais il se passe plein de choses là bas, la preuve avec Quetzal Snakes. Activistes de longue date sur la scène marseillaise, les Quetzal Snakes sont à peu prés ce qui se fait de mieux dans le genre en France aujourd'hui. Des lives dantesques, un dernier album salué par la critique et une tournée aux US qui s’annonce comme un remake de DIG! (pour l’ambiance, hein, pas pour l’annulation de la seconde moitié de la tournée). Quetz' tu fais en juin déjà ? > Lire la suite