Lou Doillon
Pas facile de se faire un nom quand on a une maman et une demie-sœur qui s'appellent Jane Birkin et Charlotte Gainsbourg. Elle a pourtant réussi, et bien réussi : deux albums acclamés par la presse et le public et une place de choix dans le paysage pourtant chargé de la pop française. Mais Lou n'aime pas la facilité. Avec "Soliloquy", elle envoie valser la pop folk et les clichés qui lui collaient à la peau pour libérer sa voix chaude et déchaîner les guitares. > Lire la suite
Kurt Vile and The Violators
D’abord guitariste de The War On Drugs, Il quitte le groupe en 2009 et signe rapidement chez Matador, toujours dans les bons coups quand il s’agit de rock indé. Et ils ont eu raison. Il a très vite fait son trou avec sa folk planante et nonchalante. Après un crochet en duo avec Courtney Barnett - oui on est triste qu’ils ne soient pas programmés le même jour, mais c’est une autre histoire - il était de retour en solo à l’automne dernier avec “Bottle It In”. > Lire la suite
Wallows
Si vous ne connaissez pas Wallows, vous connaissez peut-être son leader : Dylan Minette. a.k.a « Clay » dans la série « 13 Reasons Why ». En plus de percer l’écran, Dylan s’associe à ses deux amis d’enfance pour livrer un premier album, « Nothing Happens » sorti en 2018 et à l’image de leur jeunesse passée ensemble : un rock 90's alternatif auquel viennent se greffer des sonorités lo-fi. > Lire la suite
Vince Staples
On peut être très fier à Tinals. On vous a attrapé un très gros poisson. Vous pouvez vous réjouir, on entend déjà les basses et la voix nasillarde du kid de Long Beach résonner sur tout le festival. Le Big fish du hip hop - comme il se décrit lui même, a trusté quasiment tous les podiums des albums de l’année... Et c’est amplement mérité à l’écoute de ce rappeur arty, explorateur, à l’énergie hors-norme, assoiffé de création, qui a déjà collaboré avec Damon Albarn, Earl sweatshirt, James Blake, Kendrick Lamar. Le rappeur qui veut finir au MOMA propose une vision unique du hip hop et on sait que son art-rap est appelé à le conduire dans les stades bondés. Une occasion unique de s’inviter dans son aquarium avant que le poisson ne soit trop énorme pour votre festival préféré. > Lire la suite
Rolling Blackouts Coastal Fever
Royal Headache, Total Control, Dick Diver, Twerps… Lorsqu’on évoque la scène pop-mais-pas-que de l’Australie des années 2000, le name-dropping pourrait durer un sacré moment pour ces groupes qui ont un point commun: être incapable de composer une mauvaise chanson. Dernier rejeton en date : Rolling Blackouts Coastal Fever, un nom à rallonge pour un groupe qui s’inscrit pile poil dans la lignée de cette scène. A savoir : un chant nonchalant mais pas branleur, des guitares cinglantes mais pas agressives, des mélodies crève-cœur qui lorgnent chez les voisins néo-zélandais (The Clean, The Bats) et un gros label US qui vient flairer le bon coup (Sub Pop). Bingo. > Lire la suite