Dead Cross
Chaque année, TINALS aime à programmer un ou plusieurs groupes qui "envoient du bois" comme dirait l’autre : stoner, death-punk, hardcore, post-core, noise. Cette année, quel plaisir de recevoir deux monstres sacrés en la personne de Mike Patton (Faith No More, Fantômas, Tomahawk ...) et Dave Lombardo (Slayer, Fantômas, Suicidal Tednencies...) accompagnés de Mike Crain à la guitare et Justin Pearson à la basse pour leur nouveau projet Dead Cross. Intense, efficace, brutal, avec une bonne dose de groove et de chants accrocheurs, nous voici en présence du meilleur du punk/hardcore. L'album un poil court, pourvu que les 2 patrons nous gratifient de quelques songs Fantomas (ils y officiaient ensemble) et autres gourmandises ! PLAY LOUD > Lire la suite
Deerhunter
Depuis sa formation à Atlanta en 2001, Deerhunter s’est taillé une place de choix dans l’indé américain à coup de petits chefs-d’œuvres dont on retiendra surtout Hacylon Digest (2010) et Monomania (2013). Aussi à l’aise lorsqu’il s’agit d’explorer la pop sans se délester de son héritage Sonic Youth, qu’à créer de petits tubes en puissance. Aussi bon dans les brulots punk lo-fi mais jamais brouillon, que dans les mélodies crève-cœur. Avec son dernier album en date, Fading Frontier, Deerhunter prend un virage pop un poil plus accessible, qui l’assoit définitivement comme l’un des géants de l’indé US, alors que la présence hors du commun de son leader Bradford Cox promet un live démentiel. À l'occasion de leur tournée en mai et juin en Europe, Deerhunter a annoncé la sortie d'une cassette exclusive : The Double Dream Of Spring enregistrée dans la maison de Bradford Cox à Atlanta. Limitée à 300 exemplaires, elle sera disponible uniquement sur les dates de la tournée d'été de Deerhunter y compris à Nîmes. > Lire la suite
Primal Scream
30 ans d'Indie Britannique en un seul groupe : Primal Scream, of course! Les écossais - menés par le charismatique Bobby Gillespie - sont devenus depuis leur 1er coup de maitre," Screamadelica" une véritable institution, une invitation à l'hédonisme et l'éclectisme pour le grand bonheur de tout amateur d'indie. En fins connaisseurs ils passent, au gré de leur envies, du rock Stonien à l'électro, du Krautrock au dub, du bues à l'acide house, à l'indie pop. Les voir fouler la scène du festival, terrain de jeu où leur rage et leur énergie n'en est que décuplée, est un ravissement , un rêve de fan, que nous partagerons tous et toutes!!!
Thee Oh Sees
Welcome home ! 2 ans après une énormissime performance à TINALS, John Dwyer et ses potes reviennent à la maison. À l’image d’un Ty Segall qui a désormais sa loge attitrée, Thee Oh Sees appartient à la catégorie des ambassadeurs de TINALS, de ces groupes qui forment l’ADN de TINALS. C’est pour accueillir ce genre de types que le festival s’est créé et c’est pour les accueillir de nouveau qu’il perdure. Thee Oh Sees est le pourquoi de This Is Not A Love Song, mais aussi son comment, son qui et son où. Une telle évidence mais une même impatience à l’idée d’entendre les derniers essais des californiens, désormais ultras référencés dans le garage rock mondial. Que la fête (re)commence. > Lire la suite
Yassassin
« Yassassin, I walk without a sound » chantait Bowie en 1979.
En 2017, Yassassin ne marche pas mais court à toute vitesse. Ce n’est pas un bruit mais un Big Bang.
Fortes d’un empreinte « Riot Girls » et d’un héritage indie rock (Breeders, PJ Harvey entre autres) qui sautent aux oreilles, les londoniennes dévoilent un sens de la spontanéité et de la mélodie assez hallucinants. Les cultures du plug & play et de la prose engagée ont encore de beaux jours devant elles.
Yass we can.
> Lire la suite