Earl Sweatshirt
Earl Sweatshirt sort, à l'instar de Frank Ocean, Tyler, The Creator etThe Internet, de la manne de talents du collectif hip-hop basé à L.A. Odd Future Wolf Gang Kill Them All.
Cette association hétéroclite s'insurge depuis plusieurs années contre tout ce qui constitue l'establishment hip-hop en offrant une alternative bienvenue au côté bling-bling et aux bitches des rappeurs qui trustent les hit-parades américains.
Baptisé Thebe Neruda Kgositsile par sa mère, Sweatshirt a fait son apparition en 2010, alors qu'il n'avait que 16 ans, avec une mixtape intitulée ‘Earl’ où il faisait déjà l'étalage de son immense talent. Un talent qu'il déploie également en tant que producteur sous le nom de randomblackdude. On découvrait alors une voix de baryton peu conventionnelle et râpeuse comme du papier de verre, déclamant dans un style laidback et singulier des rimes sombres, intelligentes et percutantes.
Hyper talentueux, intelligent et un poil fou… Earl Sweatshirt est le genre d'artiste qui fait clairement la différence avec les stars préfabriquées de la pop qui émergent invariablement chaque année. Don’t miss out!
> Lire la suiteDan Deacon
Courtney Barnett
Fut un temps où la musique était mère de toutes les protestations, révoltes et autres révolutions. Où elle, telle un levier des contestations, exprimait la conscience politique de ceux qui la composaient. Il semblerait que ce temps soit révolu, tant Courtney Barnett prend un malin plaisir à se jouer de toutes revendications. La jeune australienne nous conte ses petits tracas du quotidien et uniquement ses petits tracas du quotidien. Avec une ironie à toute épreuve, un ton parfois grave et parfois léger ainsi qu’une une savante maitrise de la mélodie pop, Courtney Barnett démontre toute sa capacité à se jouer des codes en ne traitant que de sujets sans importance. L’ambiance est pop folk, très loin des clichés mais très proche d’une jouissance auditive. Les mélodies sont gentiment blasées et méchamment accrocheuses. Une belle démonstration d’ironie, sauf lorsqu’on affirme que le show de la jeune fille sera à coup sûr à ne pas manquer… > Lire la suite
Caribou
Il existe des groupes que l’on associe irrémédiablement à une année. Un peu à l’image du réflexe que provoque 1998 dans notre imaginaire (la Coupe du Monde, rappelez-vous !), impossible de nier que 1992 demeure l’année de Nirvana et 1997 celle de Daft Punk. Tout ça pour dire que 2015 est déjà l’année de Caribou. Déjà largement considéré sur la scène électronique mondiale (notamment depuis la sortie de l’enthousiasmant Swim en 2010), notre gentil chauve diplômé en mathématiques officie désormais dans la catégorie « icône de grande classe ». Une collection de tubes sur « Our Love », son dernier album, quelques lives mémorables et une presse dithyrambique auront fini de couronner le prince. La morale de l’histoire est donc que venir à This Is Not A Love Song c’est encore mieux que gagner la Coupe du Monde. > Lire la suite
Black Lips
Défenseurs d'un rock crasseux, DIY (Do-It-Yourself) et sous LSD, connus pour leurs prestations scéniques explosives; les Black Lips se sont constitués, depuis leurs débuts, une tribu de fans dans les rangs desquels on compte aussi bien des post-fluokids que des amateurs de Garage'60s. Sous la fuzz vrombissante, soutenu par une rythmique démoniaque, se cachent de vraies hits Pop, en dignes héritiers des Kinks, 13th Floor Elevators, Sonics, Shadows of Knight... Amis depuis 15 ans, ils se sont construits sur la route et ne s'arrêtent que rarement dans leur fief d'Atlanta. Leur 8eme Lp, produit par Patrick Carney des Black Keys, est plus qu'attendu... Comme leur venue au This is not a love Song!!! > Lire la suite