King Gizzard And The Lizard Wizard
De joyeux lurons multicolores, les sept australiens sont récemment passés dans la catégorie énorme groupe qu’on rêve depuis longtemps d’avoir à TINALS. 10 albums en 7 ans (!) et autant de déchet qu’une ruelle du centre ville de Monaco. King Gizzard, c’est avant tout une écriture qui s’affine, se polie et s’étoffe au fil du temps. On frôle désormais la perfection, tant la productivité du groupe rime avec une créativité débordante. Et ce n’est sans doute pas un hazzard. > Lire la suite
Danny Brown
Danny le marron is back. Après avoir flirté avec la taule, Brown continue de flirter avec la perfection. Plus assumé que jamais, le style du natif de Détroit se veut toujours plus affuté et oppressant. Un flow aiguisé au couteau qui cisaille, dépèce et démembre toute oreille non avertie. Un pur exercice de style de « scary rap », à vivre dans la pénombre du souffle chaud d’un mois de juin. American Nightmare. > Lire la suite
Bror Gunnar Jansson
S’il a fait ses débuts dans le groupe de son père lorsqu’il était enfant, Bror Gunnar Jansson se présente désormais seul sur scène, armé d’une guitare et d’une batterie. Le natif de Goteborg en Suède fait du blues comme ses idoles de toujours, Howlin’ Wolf et compagnie : avec ce supplément d’âme torturée sans lequel on finirait par s’ennuyer ferme. Pas question de ça ici : sa voix lui confère une aura à la Tom Waits, et chaque live est une performance qui vous envoie directement vers les paysages les plus glauques du sud des Etats-Unis. > Lire la suite
Archie & The Bunkers
Alors que la plupart des adolescents passent leurs troubles années de jeunesse à chercher leur identité, Cullen et Emmett ont toujours su qui ils étaient, baignant dans le même jus musical depuis l’enfance grâce à leur père. Les deux frangins ont à peine 13 et 16 ans au compteur lorsqu’ils forment Archie & The Bunkers, un duo batterie/orgue pas banal qui puise dans ce qu’ils ont toujours aimé: le punk façon Stooges, le garage 60’s à consonance blues et rockab. Le tout en gardant cette même insouciance juvénile et cette complicité fraternelle qui, on l’espère, devrait survivre à leur passage à l’âge adulte. > Lire la suite
LUH. Lost Under Heaven
Souvenez vous en 2011, le monde entier (nous y compris) s’était épris d’amour pour Wu Lyf, sombre et secrète formation de Manchester dont nous faisions le deuil à peine un an après. Ellery James Roberts, ancien leader du groupe, est de retour sous l’égide LUH (Lost Under Heaven). L'homme s’est endurci, le propos se fait plus grave, les guitares plus grasses et l’intention plus violente. Mais demeure surtout cette fabuleuse mélancolie, cette fragilité et cette authenticité qui nous avait tant remuées, à l’intérieur comme à l’extérieur, il y a 5 étés. Vite la suite, vite des concerts, vite un concert, vite un festival. Parce que c’est quand même plus chouette de faire un deuil avec couronnes de fleurs, soleil, bières à la main et amis autour de nous non ? > Lire la suite