Pond
Peacers
Alors que la plupart des héros de la scène de San Francisco ont déserté la ville pour Los Angeles, les membres de Peacers y vivent toujours. Ce super-groupe ravive à lui seul le frémissement qui agitait Frisco vers 2010 : on y retrouve des membres de Sic Alps, Fresh & Onlys, ou encore Thee Oh Sees. Peacers fait du garage comme on en faisait à l’époque : des mélodies pop, un jonglage constant entre des guitares acoustiques lo-fi et une fuzz bien crado. Comme d’habitude, Ty Segall n’est jamais bien loin : c’est lui qui se colle à la production ici. > Lire la suite
Mofo Party Plan
Très rapidement, la pop tropicale, moderne des quatres nîmois de Mofo Party Plan, où s’entre caressent guitares réverbérées rythmiques complexes et voix chaleureuse frappe fort. Ils intègrent le dispositif d’accompagnement Labelle Paloma, multiplient les concerts en première partie de Foals, The Rapture ou sur les festivals Live au Pont, Les Eurockéennes de Belfort ou Tinals en 2014. Leur musique pleine de fraicheur et de groove s’aventure depuis peu vers des contrés plus électro avec beats ravageurs et machines. La fougue a laissé place à la rage pour notre plus grand plaisir ! > Lire la suite
King Gizzard And The Lizard Wizard
De joyeux lurons multicolores, les sept australiens sont récemment passés dans la catégorie énorme groupe qu’on rêve depuis longtemps d’avoir à TINALS. 10 albums en 7 ans (!) et autant de déchet qu’une ruelle du centre ville de Monaco. King Gizzard, c’est avant tout une écriture qui s’affine, se polie et s’étoffe au fil du temps. On frôle désormais la perfection, tant la productivité du groupe rime avec une créativité débordante. Et ce n’est sans doute pas un hazzard. > Lire la suite
Danny Brown
Danny le marron is back. Après avoir flirté avec la taule, Brown continue de flirter avec la perfection. Plus assumé que jamais, le style du natif de Détroit se veut toujours plus affuté et oppressant. Un flow aiguisé au couteau qui cisaille, dépèce et démembre toute oreille non avertie. Un pur exercice de style de « scary rap », à vivre dans la pénombre du souffle chaud d’un mois de juin. American Nightmare. > Lire la suite