Minute philosophique. Et si la musique n’était qu’un éternel recommencement ? Qu’une succession répétée et infinie de modes et de courants tous plus ou moins semblables ? Pourquoi aimons nous ça alors, si tout se ressemble ? Pour ce genre de groupe. Pour le frisson que provoque la première écoute de « Dreaming of another girl » du groupe Hidden Charms. Ce frisson de la ligne d’accord parfaite, de l’entrée chantante de la guitare, de la basse trépignante et de la voix de charmant branleur du chanteur. C’est pour ce genre de frisson que l’on continue à aller voir des concerts, à écouter des disques et à lire les biographies des groupes sur des sites de festivals alors qu’on a sans doute bien mieux à faire.
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Philosophical interlude. What if music was an eternally restarting cycle? A repeated and infinite succession of more or less similar styles and genres? Why do we like it if it all sounds the same?
For bands like Hidden Charms. For the goosebumps “Dreaming Of Another Girl” gives us when we first listen to it. This perfect line of chords, the guitar’s singing entry, the bustling bass guitar and the charming yet don’t-give-a-shit voice of the singer. It’s for these shivers that we continue to go to concerts, listen to records and read band bios on websites when we probably have hundreds of better things to do.
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