Flying Lotus
Après Tintin et le Lotus Bleu, voici TINALS et le Lotus Volant (Flying Lotus). Exigeant et ultra-populaire, le californien a permis au grand public de résoudre l'équation hip hop + électronique parfois complexe. La force de Flying Lotus réside dans sa capacité à dessiner un filtre épais entre l’auditeur et le morceau. Ce filtre, c’est une production ample, groovy et terriblement moderne. La classe et la patte du producteur se mesurent tout particulièrement par ses mixtapes, sans doute les meilleures du genre. Et saviez-vous qu'il avait également sa propre chaine de radio dans GTA V. Si ça c'est pas de l'anecdote pour briller début juin en société indé. > Lire la suite
Équipe De Foot
Finaliste du Prix Ricard S.A Live Music. Comme leur nom ne l’indique absolument pas, les deux membres d’Equipe de Foot n’y connaissent rien au ballon rond. Là où le duo est fortiche en revanche, c’est pour distiller des mélodies pop sur fond d’une instrumentation aussi brut de décoffrage (guitare/batterie) qu’efficace. Un peu à la manière des grands slackers américains de notre temps : Wavves, Fidlar et compagnie. La Côte Ouest oui, mais cette fois-ci c’est en France que ça se passe puisque le groupe est originaire de Bordeaux, où il a notamment fait ses armes aux côtés des locaux Odezenne avec qui ils partagent le même sens de l'auto-dérision. > Lire la suite
Echo & The Bunnymen
Tout comme Slowdive (passé par ici en 2014) ou encore Lush (l’année dernière), Echo & the Bunnymen fait partie de ces groupes cultes qui ont forgé la réputation du rock britanniques durant le siècle passé, avant de se casser la tronche. Tout comme eux, Echo & the Bunnymen a eu la bonne idée de se reformer – sauf que son leader mythique Ian McCulloch a pris de l’avance sur ses pairs. Depuis 1997, les Liverpuldiens enchainent sereinement les albums et les tournées en reprenant les choses là où Joy Division (et eux-mêmes) les avaient laissées, tout en concurrençant The Cure pour le titre du « meilleur groupe des années 80 qui vieillit bien ». > Lire la suite
Death Grips
Il y a deux catégories de personnes. Celles présentes le mercredi 22 mai à la première édition de TINALS ; et les autres. Ce jour là, Death Grips débarque en parfait inconnu et repart en révélation, coup de coeur, sensation. Une grande salle scotchée par l’exercice de style du trio : le truc le plus barré, viscéral et bruyant possible accouplé à une rage et puissance inégalables. La grande classe. Et la grande claque. > Lire la suite
Danny Brown
Danny le marron is back. Après avoir flirté avec la taule, Brown continue de flirter avec la perfection. Plus assumé que jamais, le style du natif de Détroit se veut toujours plus affuté et oppressant. Un flow aiguisé au couteau qui cisaille, dépèce et démembre toute oreille non avertie. Un pur exercice de style de « scary rap », à vivre dans la pénombre du souffle chaud d’un mois de juin. American Nightmare. > Lire la suite