Grand Blanc
« Saturday ça te dit ? Tu peux m’le dire si t’as peur Dénuder les fils, dénuder les filles. T’es branché T’es sur secteur. Saturday ça te dit ? Mauvais garçon. Parasite, volume déréglé ! » Urgent, angoissé, sombre, les sanglots poussés par Grand Blanc nous entraînent sur des terres d’une autre variété française, celles des mots, de la poésie. Le quatuor franchie originaire de l’est de la France (Metz) est l’une des sensations de la fin d’année. Un premier EP « tout en tension », 2 titres « Samedi la nuit » et « Degré zéro » proches de la perfection, le festival donne carte blanche à Grand Blanc. > Lire la suite
Giant Sand
Depuis 30 ans, Giant Sand (Tucson Arizona) est mené avec classe par le génie Howe Gelb et nous distille son rock sombre et fascinant, teinté de blues, de country, de folk. Matrice de Calexico (Joey Burns et John Convertino furent membres durant des années) on parle ici de l’invention d’un genre : l’alternative country. Admiré par toute la scène alternative, à l’instar de Wild Oldham, PJ Harvey ou Grandaddy, le groupe délivre à chaque nouvel album, son lot de merveilles. Immanquable et un parfait nom pour un burger chez Quick. > Lire la suite
Griefjoy
Sur le papier, débuter sa carrière avec Joy comme nom de groupe s'annonçait plutôt prometteur... Et pourtant le quatuor n'en est ni à premier coup d'essai, ni à un usage unique du terme. Anciennement Quadricolor et actuellement Griefjoy, les quatre niçois suivent le chemin d'une pop hexagonale dessinée par les grands frères d'Air ou Phoenix. Leur filiation tient à des morceaux au potentiel international ainsi qu'à un producteur commun aux manettes de leur premier EP. Qualifier leur musique revient à essayer d'associer des termes que tout opposent : nostalgie et nouveauté, énergie et contemplation, accords et désaccords, et par dessus tout douleur et joie. Griefjoy parvient au travers de sa musique à faire la synthèse de ces émotions. Si ce pari vous semble osé, si ce nom ne vous parle pas, This is NOT A LOVE SONG vous invite à découvrir les futures coqueluches des médias indés. > Lire la suite
Gaz Coombes
N’ayant pas trop de nouvelles du bonhomme depuis un fort excitant 1er LP solo sorti en 2012, on commençait à s’inquiéter. À l’écoute de Matador, deuxième essai de l’anglais, pas d’affolement, ça gaz pour lui.
Le leader des cultissimes Supergrass semble toujours aussi bien endosser le costume de VRP pour la britpop. Classe, tubes, rouflaquettes et Premier League, les ingrédients du courant restent inchangés mais n’ont jamais semblé aussi frais et légers.
On espère maintenant voir un super concert. Un GDF quoi. (Gaz de Festival…)
> Lire la suiteDrenge
En passe de supplanter les frères Gallagher au classement des chouchous du NME, les deux frangins de Drenge avaient frappés très fort sur un premier LP en 2013.
Passer en quelques mois des caves de Sheffield à Glastonbury aurait pu quelque peu déstabiliser Rory et Eoin Loveless (la référence à My Bloody Valentine dans le nom de famille est remarquable), que nenni ! Le nouvel album du duo s’annonce comme un des gros coups Outre-Manche, tant intensité, rock tendu et influences assumées semblent vivre sous le même toit.
Comme quoi, on peut bien choisir sa famille.
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