Torche
Torche, c’est d’abord une drôle de coincidence. Celle de Juan Montoya, ancien guitariste du groupe, homonyme du pilote de F1 du début des années 2000 ! Être confondu avec un pilote de F1 lorsqu’on joue dans un groupe de stoner où chaque riff peut dépasser les 140 bpm, c’est plutôt marrant ! Blague à part, Torche fait figure de pionnier sur la scène sludge et stoner. Lourd et agressif, le groupe ne fait pas dans la dentelle et contraste avec l’image que l’on se fait de Miami, bien loin des strings, des rollers et de Dexter (ce dernier est un fan de Torche, il en parle même dans le 4ème épisode de la saison 6 !). Le stoner américain a encore de beaux jours devant lui. Le sonomètre du club de Paloma aussi. > Lire la suite
The Brian Jonestown Massacre
Puisant leurs influences dans tout le courant rock 60's et 70's (MC5, Velvet, Stooges et les Stones), The Brian Jonestown Massacre est un groupe Californien formé en 1990 au line-up des plus variables! Célébrant à leur manière le rock séminal des 60's, ils n'hésitent pas à étendre leur répertoire vers le shoegaze ou le garage. Brian Jonestown Massacre s’est fait connaître en France pour avoir été le sujet du documentaire de Ondi Timoner « Dig ! ». Ce film, très remarqué au Festival du Cinéma indépendant de Sundance, racontait les déboires du groupe et ses rivalités avec les Dandy Warhols. Le charismatique « gourou barré hippie nirvanesque » Anton Newcombe, guitariste et chanteur, est un pur rejeton génial du revival garage sixties à tendance «Californie sous acide ». Dans ses rangs le meilleur de l'indie rock a défilé ( un ex-Warlocks, ex Black Rebel Motorcycle Club). Sur 10 ans, le groupe a changé 40 fois de musiciens ! Ame damnée à la tête du Brian Jonestown Massacre, Anton Newcombe occupe une place à part sur la carte de la musique du diable. Perdant magnifique, exalté mais intègre face aux victorieux Dandy Wharols, l'américain a toujours su imposer le respect. Sa longévité miraculeuse doit autant à ses excès de substances en tout genre qu'à ses shows explosifs qui ont influencé toute une nouvelle génération de groupes 2.0.. Chanceux, Nimes... > Lire la suite
The Jon Spencer Blues Explosion
The Jon Spencer Blues Explosion, trio new yorkais emmené par Jon Spencer, Judah Bauer et Russell Simins est une référence, presque un mythe dans le rock'n'roll des années 90's. Première bombe lachée en 1992 avec un LP éponyme, sorti chez Crypt Records, puis suivent les excellents Crypt Style, Extra Width, Orange, Now I Got Worry, Acme, Plastic Fang et enfin Damage en 2004. Le groupe est très influencé par le rock-garage, le punk et le rythm’n’blues même s'ils se défendent de jouer du blues, en témoignent les paroles de Jon Spencer «I don’t play the blues/ I play Rock n’ Roll». Après une pause au milieu des années 2000, où chacun mena des projets divers (Heavy Trash pour Spencer, Cat Power(!) pour le guitariste Judah Bauer) le groupe revient 8 ans après avec le très attendu Meat And Bone sorti en 2012 chez Bronze Rat/Modulor. Retour aux sources pour le Blues Explosion, avec cet album puissant, saignant. Sur scène, le Blues Explosion s'en donne à cœur joie, des sets d'une grande intensité avec un Jon Spencer plus qu' habité! Ca joue fort, çà joue lourd! > Lire la suite
The Intelligence
Décoiffant, ébouriffant, explosif... les adjectifs ne manquent pas pour qui a vu The Intelligence sur scène ! Le groupe originaire de Seattle, emmené par Lars Finberg, son chanteur, guitariste, organiste, produit en effet un concentré extrême de post-punk façon Wire ou Gang Of Four et de rock garage new génération à la Black Lips. Si par rapport aux précédents, "Everybody's Got It Easy But Me", dernier LP du groupe, est présenté comme un album plus apaisé ; leur identité post-punk mêlée à un garage abrasif qui a fait leur marque de fabrique est toujours bien là, qu'on se rassure ! Cet opus sonne plus indie-pop, sentiment sans doute renforcé par la présence de guitares acoustiques …. Peut-être le fruit de la collaboration avec Chris Woodhouse, magicien de studio des Thee Oh Sees et membre de The intelligence depuis 2009 ? Rendez-vous est pris pour vérifier tout çà sur scène ! > Lire la suite
The Glitch Mob
Il y a 4 ans, The Glitch Mob sortait « Drink The Sea ». Premier album du trio californien et premier succès fulgurant. Coachella, Loollapalooza, le groupe laisse entrevoir au monde entier toute sa maitrise en terme d’électronique dance floor, sous fond de tempo hip-hop et de machines triturées. D’autres boivent la tasse, chez Glitch Mob on boit la mer. Bah ouais. 4 ans d’attente pour pondre « Love Death Immortality », second essai qui s’annonce déjà comme « tailler pour le live », d’après les dires des protagonistes. Intenses, variés, singuliers, accessibles mais complexes, les morceaux des américains sont une ode à l’expérimentation. L’univers est aussi cinématique, mais aucun visuel n’est prévu : tout se joue dans les sens, le corps et les sensations. On n’est pas peu fier de recevoir le phénomène à This Is Not A Love Song. Vous en doutez ? Appelez votre cousine Rachel de Los Angeles, dites-lui que vous allez voir The Glitch Mob. Elle ne répond plus ? Normal, elle a du s’évanouir. Encore une fois, on vous aura prévenu ! > Lire la suite