Ty Segall
Fer de lance de la scène post-garage dans le sillon des Black Lips et Jay Reatard, Ty Segall mêle ballades noisy et autres morceaux hybrides inclassables mais toujours inspirés et énergiques. Avec toutes ses influences sixties, il n'a pas pour autant oublié d'écrire des mélodies (accrocheuses et précieuses) qui font du bruit. Depuis son arrivée remarquée sur la scène indie nord-américaine, Ty Segall se distingue par une créativité impressionnante et une productivité qui ne l'est pas moins. Ty Segall est certainement l'un des plus prolifiques de sa génération : on n'arrive plus à compter le nombre de vinyls, cassettes, splits-albums et autre 45 tours à son actif ! > Lire la suite
Valencia Motel
À Paris on dirait que ces quatre gamins ont le « Swagg ». En attendant, les Valencia Motel ne viennent pas de Paris mais de ce qui est à leurs yeux (et bientôt aux vôtres) la plus belle ville du monde : Nîmes. Tout juste un an d'existence, 19 ans de moyenne d'âge et un nom qui laisse souvent perplexe (nous ne rentrerons pas dans le débat ici). Toujours est-il que le quatuor s'est déjà fait remarquer lors de soirées ou festivals aux côtés de Death In Vegas, DJ Shadow, Feeling Of Love ou Deluxe. Quand il n'est pas occupé à distiller sa pop à qui veut bien l'entendre, Valencia Motel fait ce que tout bon sudiste se doit de faire : la sieste. Oui, si le Sud devait être incarné par un groupe ce serait sans doute celui ci. Pour preuve, leur recette pourrait rentrer dans un livre de Maîté : « faites revenir le post punk, affinez la pop avec des mélodies lancinantes et saupoudrez d'une rythmique tapageuse ». > Lire la suite
The Juan Maclean
Une redoutable machine à danser. C’est ce qu’on se dit lorsqu’on ressort tout trempé de sueur, le regard béat, après un show de la tête pensante (et dansante) de DFA Records et membre de feu LCD Soundsystem. Porté par l’envoûtante voix de Nancy Whang (LCD également), c’est à un habile mélange de Nu Disco, de techno, de pop, de Giorgio Moroder, de New Order, de new wave, auquel nous sommes invités à succomber. Le 3 album s’intitule « In a dream ». Assurément. > Lire la suite
The Soft Moon
Avec une musique industrielle qui tente l’évasion post-punk à la gloire du Do It Yourself nouvelle génération, Soft Moon assure la descendance de Joy Division et New Order grâce à la schizophrénie d’un seul homme, Luiz Vasquez. À trop écouter Alan Vega sans jamais aller jusqu’au suicide, en résulte une esthétique intensément jouissive et introspective. Originaire d’Oakland aux États-Unis, Luiz Vasquez est resté fidèle à Captured Tracks et publie un troisième album en 2015, Deeper. La lune a encore de belles nuits devant elle. > Lire la suite
Torche
Torche, c’est d’abord une drôle de coincidence. Celle de Juan Montoya, ancien guitariste du groupe, homonyme du pilote de F1 du début des années 2000 ! Être confondu avec un pilote de F1 lorsqu’on joue dans un groupe de stoner où chaque riff peut dépasser les 140 bpm, c’est plutôt marrant ! Blague à part, Torche fait figure de pionnier sur la scène sludge et stoner. Lourd et agressif, le groupe ne fait pas dans la dentelle et contraste avec l’image que l’on se fait de Miami, bien loin des strings, des rollers et de Dexter (ce dernier est un fan de Torche, il en parle même dans le 4ème épisode de la saison 6 !). Le stoner américain a encore de beaux jours devant lui. Le sonomètre du club de Paloma aussi. > Lire la suite