The Brian Jonestown Massacre
Puisant leurs influences dans tout le courant rock 60's et 70's (MC5, Velvet, Stooges et les Stones), The Brian Jonestown Massacre est un groupe Californien formé en 1990 au line-up des plus variables! Célébrant à leur manière le rock séminal des 60's, ils n'hésitent pas à étendre leur répertoire vers le shoegaze ou le garage. Brian Jonestown Massacre s’est fait connaître en France pour avoir été le sujet du documentaire de Ondi Timoner « Dig ! ». Ce film, très remarqué au Festival du Cinéma indépendant de Sundance, racontait les déboires du groupe et ses rivalités avec les Dandy Warhols. Le charismatique « gourou barré hippie nirvanesque » Anton Newcombe, guitariste et chanteur, est un pur rejeton génial du revival garage sixties à tendance «Californie sous acide ». Dans ses rangs le meilleur de l'indie rock a défilé ( un ex-Warlocks, ex Black Rebel Motorcycle Club). Sur 10 ans, le groupe a changé 40 fois de musiciens ! Ame damnée à la tête du Brian Jonestown Massacre, Anton Newcombe occupe une place à part sur la carte de la musique du diable. Perdant magnifique, exalté mais intègre face aux victorieux Dandy Wharols, l'américain a toujours su imposer le respect. Sa longévité miraculeuse doit autant à ses excès de substances en tout genre qu'à ses shows explosifs qui ont influencé toute une nouvelle génération de groupes 2.0.. Chanceux, Nimes... > Lire la suite
The Jon Spencer Blues Explosion
The Jon Spencer Blues Explosion, trio new yorkais emmené par Jon Spencer, Judah Bauer et Russell Simins est une référence, presque un mythe dans le rock'n'roll des années 90's. Première bombe lachée en 1992 avec un LP éponyme, sorti chez Crypt Records, puis suivent les excellents Crypt Style, Extra Width, Orange, Now I Got Worry, Acme, Plastic Fang et enfin Damage en 2004. Le groupe est très influencé par le rock-garage, le punk et le rythm’n’blues même s'ils se défendent de jouer du blues, en témoignent les paroles de Jon Spencer «I don’t play the blues/ I play Rock n’ Roll». Après une pause au milieu des années 2000, où chacun mena des projets divers (Heavy Trash pour Spencer, Cat Power(!) pour le guitariste Judah Bauer) le groupe revient 8 ans après avec le très attendu Meat And Bone sorti en 2012 chez Bronze Rat/Modulor. Retour aux sources pour le Blues Explosion, avec cet album puissant, saignant. Sur scène, le Blues Explosion s'en donne à cœur joie, des sets d'une grande intensité avec un Jon Spencer plus qu' habité! Ca joue fort, çà joue lourd! > Lire la suite
The Intelligence
Décoiffant, ébouriffant, explosif... les adjectifs ne manquent pas pour qui a vu The Intelligence sur scène ! Le groupe originaire de Seattle, emmené par Lars Finberg, son chanteur, guitariste, organiste, produit en effet un concentré extrême de post-punk façon Wire ou Gang Of Four et de rock garage new génération à la Black Lips. Si par rapport aux précédents, "Everybody's Got It Easy But Me", dernier LP du groupe, est présenté comme un album plus apaisé ; leur identité post-punk mêlée à un garage abrasif qui a fait leur marque de fabrique est toujours bien là, qu'on se rassure ! Cet opus sonne plus indie-pop, sentiment sans doute renforcé par la présence de guitares acoustiques …. Peut-être le fruit de la collaboration avec Chris Woodhouse, magicien de studio des Thee Oh Sees et membre de The intelligence depuis 2009 ? Rendez-vous est pris pour vérifier tout çà sur scène ! > Lire la suite
Sun Kil Moon
Mark Kozelek, tête pensante de Sun Kil Moon, appartient à cette catégorie de personnages haut en couleurs dont l’Amérique peut se targuer de produire à l’infini. Le californien jongle perpétuellement entre ses différents chapeaux de cow boy : compositeur de génie (le dernier LP Benji est une merveilleuse collection de folk song made in deepest USA) en solo, avec Sun Kil Moon ou encore Red House Painters ; et ses différentes humeurs : fraternelle (la magnifique Ben’s my friend) ou plus provocatrice (la néanmoins très réussie War On Drugs : suck my cock). Un candidat potentiel aux élections présidentielles américaines en somme. > Lire la suite
The Breeders
Si vous n’avez pas eu la joie d’être un adolescent rebelle et moche dans les années 90 vous êtes sans doute passés à côté des Breeders. Le groupe originaire de Boston est formé en 1988, par la bassiste des Pixies, Kim Deal, et Tanya Donelly, guitariste des Throwing Muses et de Belly . Leur premier album "POD" sort en 1990, enregistré par l'incontournable Steve Albini (Shellac) à qui on doit les albums cultes "In Utero" de Nirvana, "Rid of me" de P.J. Harvey ainsi que "Plug" et "Planet of tube" des français de Sloy. En 1993, le groupe est rejoint par la soeur jumelle de Kim, Kelley, comme guitariste. L’album Last Splash qui sort cette année-là connaitra un succès phénoménal porté par le titre "Cannonball". En 1995, à cause d’affaires peu reluisantes de stupéfiants (c’est les 90's mec !), le groupe prends une pause, une quasi fin... » fonde le groupe The Amps avec Jim MacPherson (batteur des Breeders). Kelley fonde de son côté The Kelley Deal 6000. En 2002 après des années de bruits de couloirs, les soeurs Deal, retournent en studio avec Steeve Albini, pour Title TK. En 2008 la même équipe signe l’album Mountain Battles. Après 25 ans d’existence The Breeders (terme qui désigne les hétérosexuels dans le landerneau Gay) viennent à Nîmes et il faut espérer qu’en plus de jouer "Cannonball", ils nous interpréterons leur super reprise des Beatles "Happiness is a warm gun", yes it is !!! > Lire la suite