Mofo Party Plan
Mofo Party Plan est un groupe formé en 2010 par quatre jeunes nîmois dans le vent. Lors de leur passage sur France Inter, Dominique Besnehard, l’agent des stars du cinéma, alors invité, affirme haut et fort : « J’ai raté les Beatles en 63. Eux, je ne vais pas les rater ! » Le nom du groupe est la contraction du terme "mother fucker party plan", qui veut dire à peu près : les projets de soirée des gens qui sont sympas avec les mamans. Mais MFPP, ça n’est pas qu’un patronyme fantaisiste anglophone : c’est aussi une énergie inépuisable, une précision d’orfèvre, et une implication sans commune mesure. Ces garçons sont des bourreaux de travail et passent la quasi totalité de leur temps en studio de répétition afin de ciseler, fignoler, patiner et rôder des titres influencés par Foals, Bloc Party, Animal Collective ou Talking Heads. Les « embrasseurs de mamans » développent un son tropical, moderne, où s’entre caressent guitares réverbérées bondissantes, rythmiques complexes et franches, voix chaleureuse aux bordures souls et groove voluptueux. Voir les Mofos aujourd’hui, c’est être certain de pouvoir dire, d’un air fier et ému, dans dix ans : « Les Mofos, je les ai vu en 2014 au This Is Not A Love Song ! » > Lire la suite
Meridian Brothers
Sont-ce ces sons et ces voix trafiqués, qui évoquent des vinyles gondolés par une exposition prolongée au soleil, puis joués à la mauvaise vitesse ? Est-ce la façon dont Eblis Álvarez réinterprète les rythmes latinos, cumbia et salsa, comme des grains de maïs transgénique lâchés dans un four à micro-ondes ? Sont-ce les thèmes de ses chansons – ici, un zombie pourchassé par des vautours heureux ; là, des extraterrestres ; ailleurs, un refrain culotté qui fait "je n'ai pas de pantalon, je n'ai pas de pantalon" ? Electropicalisme, psychotropicalisme, dadaïsme latino, exotica hallucinogène, musiques traditionnelles poussées dans les joyeux confins de l'idiotie, de l'excentricité et de l'avant-garde : on en rêvait, les Meridian Brothers (dont "Desesperanza" est le quatrième album) le font. Un continent musical à découvrir, à surveiller. Car l'excentricité et l'inventivité insensée qu'on entend dans "Desesperanza" sont aussi des signes, la preuve que la meilleure musique, toutes catégories confondues, n'est plus réservée à l'Europe ou aux États-Unis. > Lire la suite
Melody’s Echo Chambers
Melody’s Echo Chamber est le projet de Melody Prochet, auteur-compositrice et multi-instrumentiste française vivant à Paris. Avec un penchant pour le psychédélisme et un don mélodique naturel, Melody est à la fois une aficionado de la pop hors-normes mais aussi l’un de ses nouveaux espoirs. Repérée par Kevin Parker, la tête pensante de l’excellent groupe australien Tame Impala, Melody Prochet est partie enregistrer son premier album éponyme dans son studio à Perth. Sorti sur le très bon label anglais Domino (Lou Barlow, Hot Chip, The Pastels, etc), son LP a su concilier le succès critique et commercial. Melody’s Echo Chamber a désormais intégré le giron du label américain Fat Possum, se taillant une place de choix aux côtés des Spiritualized, Youth Lagoon, Black Keys ou encore The Walkmen.’ > Lire la suite
Merchandise
Merchandise est un groupe qui s’affranchit des clivages musicaux pour constamment naviguer entre le punk dans le fond et de la pop dans la forme. Trio formé à Tampa en 2008, le groupe s’est toujours confronté à une perpétuelle remise en question et révision de leur musique. Après avoir sorti de nombreux disques et mixtapes sur des labels punk indépendants, le groupe s’est véritablement fait connaître du public avec leur second album « Children of Desire » en avril 2012 ; un succès public qui s’est conjugué avec un large succès critique aux US et en UK. A l’occasion de la sortie en 2013 d’un nouveau maxi vinyl sur l’excellent label Night People, Merchandise remonte sur scène aux US et en Europe et nous fait le plaisir de faire un détour par This Is Not A Love Song. > Lire la suite
Mac Demarco
Avec des groupes aussi talentueux que SUUNS, Arcade Fire ou Grimes, la ville de Montréal mérite le titre de capitale branchée de la planète indie ! Au printemps 2012, Mac Demarco, un jeune songwriter lo-fi, faisait parler la poudre en sortant un premier EP remarqué "Rock and Roll Night Club". Tout juste 22 printemps et une voix de crooner, Mac Demarco est un artiste hors norme. En octobre 2012, il surprend avec la sortie de son véritable premier album solo "2" avec 10 titres simples, sans fioritures, qui comptent des histoires de famille, d'amour et de cigarettes, une vision désabusée du quotidien. Artiste touchant et disque d'une grande fraicheur quasi addictif, Mac Demarco s'annonce sans aucun doute en artiste incontournable de ces prochaines années. > Lire la suite