Breakbot
Quoi ?! Breakbot à TINALS ?! Bizarre, non ?! Et non et non, logique plutôt ! Programmer Breakbot revient à rendre hommage à l’extraordinaire créativité et longévité d’Ed Banger Records. Programmer Breakbot, c’est promouvoir la musique électronique qu’on aime, celle des grooves chaleureux et du disco d’un autre temps. Programmer Breakbot, c’est faire le pari que les fans de Shellac, de Beach House et de Kamasi Washington viendront communier et danser ensemble (faites attention quand même aux fans de Shellac). Parce que Breakbot, pour nous, ça signifie être ensemble. Et puis Pedro Winter, boss de Ed Banger, est clairement la synthèse entre Steve Albini et Ty Segall, sans guitare mais avec des boutons et des machines, alors forcément... > Lire la suite
No Zu
Mais, mais.. Ils sont fous non ? No Zu, fous ? Non non. Enfin, peut être… Mais de manière sacrément créative en tout cas. Octuor (vous vous coucherez moins bête) australien et créateur du courant « Heat Beat », No Zu fait dans l’expérimental. Voire même dans le paranormal. Psycho-dance-post-punk-funk, voilà une étiquette, relativement peu utilisée, qui pourrait coller à l’univers de ces chamans loufoques (on vous en conjure, allez voir le clip de Ui Ya Uia, meilleure réalisation vidéo depuis Les Oiseaux d’Hitchcock). Le déhanché, tout en en bras qu’on désarticule dans l’air, s’avère complexe à assimiler mais diabolique une fois maitrisé. Ramenez votre plus belle poupée vaudou, ça va chamaner grave. > Lire la suite
Battles
Aux armes ! Vivre un live de Battles n’est pas, comme son nom pourrait le laisser présager, une bataille. C’est une guerre. Une guerre des nerfs, pour survivre à la frénésie math rock du set ultra dansant des new new-yorkais. Une guerre des coudes, pour tenter de s’extraire de la masse d’une base de fans fous furieux, toujours plus nombreux. Une guerre des boutons, tant la précision du groupe fait désormais légion. Une guerre de position, tant vous n’hésiterez pas une seconde avec l’autre super groupe qui jouera en même temps. Une guerre, où on ira bien armés. D’amour bien sûr. > Lire la suite
Destroyer
Grande joie de fan que de recevoir le talentueux canadien Dan Bejar. 20 ans ( déjà?) de songwriting au sein de The New Pornographers, Swan Lake (avec des membre de Wolf Parade) ou sous le patronyme de Destroyer (déjà 11 albums…). L'homme a le talent des grands. Du lyrisme à l'intimité, du rock new-yorkais à la pop dans ce qu'elle a de plus belle (Bowie, Neil Hannon, nos héros Écossais d'Orance Juice). Nul doute qu’après avoir revu ou découvert l'homme de Vancouver, vous vous direz: « This Night" (2002), j'en ressors « Kaputt" (2011). Le mois de Juin est la "Poison Season" (2015). Nice. > Lire la suite
Dinosaur JR
Dinosaur Jr est le groupe indie rock US par excellence. Composé de Jay Mascis, Lou Barlow et Murph, ce trio trio culte a écrit les plus belles lettres de noblesse de la scène noise grunge des 90's ! Signé sur le mythique label SST Records, le groupe livre 2 chef d'oeuvres "You're Living All Over Me (1987) et "Bug" (1988). Tout comme Firehose, Screaming Trees, Sonic Youth, Husker Du ou The Minutesmen, la popularité du groupe n'est pas étrangère à la présence de nombre de ses morceaux dans les célèbres vidéos de skateboard de l'époque. En 1989, la collaboration de Jay Mascis et de Lou Barlow connait des tensions, permettant à chacun d'expérimenter une carrière solo. Lou Barlow se consacre notamment à Sebadoh, laissant Jay Mascis enregistrer seul l'album "Green Mind" (1991). Il faudra patienter jusqu'en 2004 pour revoir le trio original jouer ensemble et envisager la sortie des albums "Beyond" (2007), "Farm" (2009). En juillet 2011, la Gaité Lyrique organise "Public domaine", une exposition autour des 30 ans du magazine américain THRASHER en invitant Dinosaur Jr, à se joindre à la grande messe de la culture skate. Consécration légitime qui donnera lieu quelques mois plus tard à l'enregistrement d'un nouvel opus. En juin 2012, Dinosaur Jr surprend en livrant l'un des meilleurs albums de l'année "I bet on sky". Riffs de guitare rageurs, vengeurs…, basse ultra lourde pour des compositions diablement inspirées. Avis aux sceptiques, Jay Mascis et les siens sont toujours bien vivants et prêts à en découdre. Qu'on se le dise ! > Lire la suite