Thee Oh Sees
Thee Oh Sees est un nom qui met tout de suite d’accord tous les fans de rock, y compris Jim Jarmusch (cinéaste et musicien de renom), fan de la première heure… John Dwyer, tête pensante du groupe et patron de Castle Face Records (qu’on ne présente plus), est devenu en une dizaine d’années le leader du renouveau garage/psyché à l’échelle mondiale.
The Juan Maclean
Une redoutable machine à danser. C’est ce qu’on se dit lorsqu’on ressort tout trempé de sueur, le regard béat, après un show de la tête pensante (et dansante) de DFA Records et membre de feu LCD Soundsystem. Porté par l’envoûtante voix de Nancy Whang (LCD également), c’est à un habile mélange de Nu Disco, de techno, de pop, de Giorgio Moroder, de New Order, de new wave, auquel nous sommes invités à succomber. Le 3 album s’intitule « In a dream ». Assurément. > Lire la suite
The Soft Moon
Avec une musique industrielle qui tente l’évasion post-punk à la gloire du Do It Yourself nouvelle génération, Soft Moon assure la descendance de Joy Division et New Order grâce à la schizophrénie d’un seul homme, Luiz Vasquez. À trop écouter Alan Vega sans jamais aller jusqu’au suicide, en résulte une esthétique intensément jouissive et introspective. Originaire d’Oakland aux États-Unis, Luiz Vasquez est resté fidèle à Captured Tracks et publie un troisième album en 2015, Deeper. La lune a encore de belles nuits devant elle. > Lire la suite
Torche
Torche, c’est d’abord une drôle de coincidence. Celle de Juan Montoya, ancien guitariste du groupe, homonyme du pilote de F1 du début des années 2000 ! Être confondu avec un pilote de F1 lorsqu’on joue dans un groupe de stoner où chaque riff peut dépasser les 140 bpm, c’est plutôt marrant ! Blague à part, Torche fait figure de pionnier sur la scène sludge et stoner. Lourd et agressif, le groupe ne fait pas dans la dentelle et contraste avec l’image que l’on se fait de Miami, bien loin des strings, des rollers et de Dexter (ce dernier est un fan de Torche, il en parle même dans le 4ème épisode de la saison 6 !). Le stoner américain a encore de beaux jours devant lui. Le sonomètre du club de Paloma aussi. > Lire la suite
The Glitch Mob
Il y a 4 ans, The Glitch Mob sortait « Drink The Sea ». Premier album du trio californien et premier succès fulgurant. Coachella, Loollapalooza, le groupe laisse entrevoir au monde entier toute sa maitrise en terme d’électronique dance floor, sous fond de tempo hip-hop et de machines triturées. D’autres boivent la tasse, chez Glitch Mob on boit la mer. Bah ouais. 4 ans d’attente pour pondre « Love Death Immortality », second essai qui s’annonce déjà comme « tailler pour le live », d’après les dires des protagonistes. Intenses, variés, singuliers, accessibles mais complexes, les morceaux des américains sont une ode à l’expérimentation. L’univers est aussi cinématique, mais aucun visuel n’est prévu : tout se joue dans les sens, le corps et les sensations. On n’est pas peu fier de recevoir le phénomène à This Is Not A Love Song. Vous en doutez ? Appelez votre cousine Rachel de Los Angeles, dites-lui que vous allez voir The Glitch Mob. Elle ne répond plus ? Normal, elle a du s’évanouir. Encore une fois, on vous aura prévenu ! > Lire la suite