The Soft Moon
Avec une musique industrielle qui tente l’évasion post-punk à la gloire du Do It Yourself nouvelle génération, Soft Moon assure la descendance de Joy Division et New Order grâce à la schizophrénie d’un seul homme, Luiz Vasquez. À trop écouter Alan Vega sans jamais aller jusqu’au suicide, en résulte une esthétique intensément jouissive et introspective. Originaire d’Oakland aux États-Unis, Luiz Vasquez est resté fidèle à Captured Tracks et publie un troisième album en 2015, Deeper. La lune a encore de belles nuits devant elle. > Lire la suite
Torche
Torche, c’est d’abord une drôle de coincidence. Celle de Juan Montoya, ancien guitariste du groupe, homonyme du pilote de F1 du début des années 2000 ! Être confondu avec un pilote de F1 lorsqu’on joue dans un groupe de stoner où chaque riff peut dépasser les 140 bpm, c’est plutôt marrant ! Blague à part, Torche fait figure de pionnier sur la scène sludge et stoner. Lourd et agressif, le groupe ne fait pas dans la dentelle et contraste avec l’image que l’on se fait de Miami, bien loin des strings, des rollers et de Dexter (ce dernier est un fan de Torche, il en parle même dans le 4ème épisode de la saison 6 !). Le stoner américain a encore de beaux jours devant lui. Le sonomètre du club de Paloma aussi. > Lire la suite
TNGHT
Quand deux artistes aussi talentueux que l'écossais Hudson Mohawke & le canadien Lunice collaborent, ça donne forcément un projet ébouriffant. "TNGHT" est le nom de cette alliance transatlantique dont l'annonce déjà avait fait bruisser d'enthousiasme les connaisseurs et la presse avant même la sortie du premier EP sur le prestigieux label Warp. Parfaite synthèse de l’univers des 2 beatmakers clairement en avance sur leur temps le duo avait enflammé en décembre dernier le hall des Transes Musicales de Rennes. Mélange de beats percutants, boucles lancinantes, et sonorités rap, croisement de Trap et de dance musique en une mutation intrépide et novatrice, votre cerveau et vos jambes ne s'en remettront pas ! > Lire la suite
Thee Oh Sees
Thee Oh Sees est un nom qui met tout de suite d’accord tous les fans de rock, y compris Jim Jarmusch (cinéaste et musicien de renom), fan de la première heure… John Dwyer, tête pensante du groupe et patron de Castle Face Records (qu’on ne présente plus), est devenu en une dizaine d’années le leader du renouveau garage/psyché à l’échelle mondiale.
The Brian Jonestown Massacre
Puisant leurs influences dans tout le courant rock 60's et 70's (MC5, Velvet, Stooges et les Stones), The Brian Jonestown Massacre est un groupe Californien formé en 1990 au line-up des plus variables! Célébrant à leur manière le rock séminal des 60's, ils n'hésitent pas à étendre leur répertoire vers le shoegaze ou le garage. Brian Jonestown Massacre s’est fait connaître en France pour avoir été le sujet du documentaire de Ondi Timoner « Dig ! ». Ce film, très remarqué au Festival du Cinéma indépendant de Sundance, racontait les déboires du groupe et ses rivalités avec les Dandy Warhols. Le charismatique « gourou barré hippie nirvanesque » Anton Newcombe, guitariste et chanteur, est un pur rejeton génial du revival garage sixties à tendance «Californie sous acide ». Dans ses rangs le meilleur de l'indie rock a défilé ( un ex-Warlocks, ex Black Rebel Motorcycle Club). Sur 10 ans, le groupe a changé 40 fois de musiciens ! Ame damnée à la tête du Brian Jonestown Massacre, Anton Newcombe occupe une place à part sur la carte de la musique du diable. Perdant magnifique, exalté mais intègre face aux victorieux Dandy Wharols, l'américain a toujours su imposer le respect. Sa longévité miraculeuse doit autant à ses excès de substances en tout genre qu'à ses shows explosifs qui ont influencé toute une nouvelle génération de groupes 2.0.. Chanceux, Nimes... > Lire la suite