LUH. Lost Under Heaven
Souvenez vous en 2011, le monde entier (nous y compris) s’était épris d’amour pour Wu Lyf, sombre et secrète formation de Manchester dont nous faisions le deuil à peine un an après. Ellery James Roberts, ancien leader du groupe, est de retour sous l’égide LUH (Lost Under Heaven). L'homme s’est endurci, le propos se fait plus grave, les guitares plus grasses et l’intention plus violente. Mais demeure surtout cette fabuleuse mélancolie, cette fragilité et cette authenticité qui nous avait tant remuées, à l’intérieur comme à l’extérieur, il y a 5 étés. Vite la suite, vite des concerts, vite un concert, vite un festival. Parce que c’est quand même plus chouette de faire un deuil avec couronnes de fleurs, soleil, bières à la main et amis autour de nous non ? > Lire la suite
Algiers
Quand on aime le rock (comme vous et nous), tout ce qui émane de Matador, cultissime label américain (Pavement, Yo La Tengo, QOTSA…) équivaut à la sortie d’un nouveau Playmobil pour les moins de 10 ans. Algiers n’est pas une énième caserne de pompiers, mais plutôt un groupe de pyromanes prêt à enflammer les salles de concerts du monde entier. Avec eux, le fameux mélange des genres fait encore ses preuves. Ici gospel et punk s’acoquinent pour un résultat ô combien jouissif et spontané mais aussi et c’est plus inhabituel, particulièrement cérébral et intime. Sans compter que les trois membres d’Algiers ont une éducation classique hautement poussée et le propos s’en ressent par la tension qu’il renferme et les ambiances qu’il recèle à la fois sombres et captivantes. Et cette fois, pas besoin de mode d’emploi. > Lire la suite
Helen Money
Du violoncelle à TINALS, vous vous y attendez ? Il faut dire qu'Alison Chesley alias Helen Money approche son instrument à la manière d'un lead guitarist et le son qui en sort est pour le moins électrique ! Mélodies expérimentales, hypnotique et minimales, c'est la recette de notre dame et elle a séduit quelques beaux noms (Shellac, Frank Black, Bob Mould, Morrissey,...). Préparez-vous à vous balader dans un univers pas comme les autres ! > Lire la suite
Dilly Dally
2015 fut clairement l’année des femmes en rock indépendant : Wolf Alice, Torres, Speedy Ortiz, Alvvays… On ne compte plus le nombre de formations à voix féminines ayant atterries dans nos oreilles l’année dernière. PJ Harvey, Cat Power et autre Kim Deal peuvent dormir tranquille, la relève est assurée. Notamment par Dilly Dally. Surtout par Dilly Dally. Le quatuor de Toronto tord en trois les clichés et idées reçues sur le rock 90’s : production léchée, murs de guitares et envolées vocales, le son et l’esprit de la fin du siècle dernier se renouvellent. Et c’est tant mieux. Accessible donc, mais pour autant très loin de livrer tous ses secrets dés la première écoute, l’univers de Dilly Dally révèle une profondeur folle et une créativité sans limite. Le genre de groupes à la palette très large. Ça tombe bien, on a bien besoin de palettes à This Is Not A Love Song. > Lire la suite
Shellac
On envie tous ceux qui vont vivre pour la première fois l’expérience Shellac. Les pieds dans le ciment, la bouches bée, les yeux écarquillés devant les déflagrations soniques ! Pour les autres, c'est la joie de voir enfin le trio de Chicago, maitre de la noise et du math-rock, honorer le festival de sa présence avec l'intransigeance, l'indépendance et la générosité qui le caractérise. Dudes, incredible ! > Lire la suite